Qu'est ce que la Bourse ?
La Bourse est un lieu d'échanges où se négocient différents types de produits :
- les actions : elles constituent une fraction du capital des entreprises cotées. Elles permettent aux actionnaires d'acquérir des droits politiques sur la société, d'en partager une partie des bénéfices et de les revendre avec une éventuelle plus-value. Leurs valeurs dépendent en théorie des performances des entreprises, mais aussi des taux d'intérêts. En effet, si ceux-ci sont élevés, il est plus intéressant d'acquérir des obligations bien rémunérées. Mais plus les taux baissent, plus les actions deviennent attractives et les cours montent.
- les obligations : ces titres sont des reconnaissances de dettes. Ils représentent une fraction d'emprunt accordé à l'Etat ou à une entreprise. La rémunération se compose uniquement des intérêts. Les obligations ne confèrent aucun droit politique.
- les produits dérivés : il s'agit de contrats exécutables dans le futur pour un prix fixé. C'est une protection contre les fluctuations des marchés.
- les devises : le marché des changes calcule la valeur d'une monnaie par rapport aux autres.
- les matières premières : ce sont des produits agricoles, alimentaires, des métaux et bien entendu le pétrole.
- les quotas d'émissions de CO2.
Au sujet des valeurs mobilières, il faut faire une distinction entre le marché primaire, sur lequel sont émis les titres neufs, et le marché secondaire, théâtre des échanges de titres « anciens ».
[...] L'importance de la bourse dans l'économie Introduction 2 I. Influence sur la consommation des menages 3 A. la bourse : source d'opportunites 3 B. Mais non sans risques pour les particuliers 4 II. Influence sur les investissements des entreprises 5 A. Les marches financiers 5 B. Les autres marchés 7 III. Influence sur les depenses publiques 9 A. Les émissions d'actions 9 B. Les émissions d'obligations et de bons du Trésor 10 Conclusion 10 Bibliographie 12 Introduction Qu'est ce que la Bourse ? [...]
[...] La dernière privatisation en date est celle d'EDF, à hauteur de 15% seulement. Cette ouverture de capital permettra de financer des investissements pour le compte de cette même société. Le tableau ci-joint montre les bonnes performances des entreprises récemment privatisées. Source : L'Expansion n°702. B. Les emissions d'obligations et de bons du Trésor Pour combler le déficit budgétaire, l'Etat peut décider d'un emprunt obligataire. Comme pour les entreprises, il va émettre des obligations, de première catégorie cette fois-ci, qu'il remboursera au fur et à mesure avec des intérêts. [...]
[...] Malheureusement, le mur de la dette les a rattrapé et le cours de l'action VU s'est effondré, emportant avec lui l'épargne des salariés, comme le montre le graphique page suivante. En conclusion, il apparaît que les cours de la Bourse peuvent, sauf accident, arrondir les fins de mois de certains ménages grâce aux plus- values et aux dividendes. Cependant, les cours des marchés financiers ont beaucoup moins d'influence sur la consommation de ces ménages que sur l'activité des entreprises. En effet, seules des transactions boursières sont réalisées pour des particuliers (L'Expansion n°702). [...]
[...] Les dirigeants peuvent décider à n'importe quel moment de lever ces options. Ils achètent alors ces actions pour les revendre immédiatement à la société au cours du marché (ce n'est pas obligatoire, mais cela permet de ne pas faire baisser le cours par une augmentation de l'offre en les cédant à des tiers). Ainsi les dirigeants augmentent leurs rémunérations et les sociétés n'émettent pas de titres sur les marchés financiers. Le problème est que les millions dépensés par les sociétés pour racheter ces actions ne servent plus à financer des investissements. [...]
[...] Cependant, les OPCVM peuvent adopter plusieurs profils : Source : abcbourse.com Il est évident que plus le profil est dynamique, plus il peut rapporter gros. Malheureusement, dynamisme rime avec risque, car privilégier les actions est beaucoup moins sûr qu'un portefeuille constitué essentiellement d'obligations. Pour exemple, voici une SICAV dynamique de la Société Générale qui tient pour l'instant toutes ses promesses (source : www. societegenerale.com) : En effet, avec un gain de 17% en seulement 10 mois (tout de même inférieur à la moyenne des SICAV en 2005), difficile pour les comptes épargnes de rivaliser en terme de performances. [...]
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