Le monde connaît de nos jours de grosses crises financières dans les différentes places boursières du monde. Les investisseurs doutent et n'ont plus autant confiance dans la stabilité économique mondiale. Ces doutes ont augmenté lors de la crise des subprimes aux États-Unis qui a provoqué la faillite d'un secteur de la banque Bear steams. Mais cette crise n'est pas la seule cause de l'instabilité : la flambée du pétrole déstabilise de plus en plus le monde financier. En effet, le prix du pétrole augmente, le prix du baril explose et l'incertitude grandit dans les pays développés.
L'augmentation de la demande et la rareté des réserves de pétroles sont les causes de la spéculation, mais ce ne sont pas les seules causes : le pétrole est source de bonne santé économique, chaque état va alors profiter des ressources qu'il peut obtenir, créant ainsi des conflits géopolitiques.
Cette bulle spéculative sur le pétrole produit une si grande crise mondiale que cette augmentation du prix du baril provoque une conséquence directe sur le prix de l'essence à la pompe, ce qui provoque une diminution du pouvoir d'achat pour les particuliers, et des difficultés financières pour les secteurs comme la pêche, l'aviation ou encore le transport.
[...] Ils veulent tous profiter du pétrole de ce pays. En échange du pétrole, la Russie et la Chine fournissent le Soudan en arme, et c'est une des raisons pour lesquelles ils ont posé leur véto pour l'intervention de l'ONU dans ce pays en crise. Mais d'autres problèmes sont provoqués par des intérêts étrangers alléchés par la présence de pétrole au Soudan : en effet, ce pays affligé par une pauvreté extrême regorge d'or noir. Alors qu'Américains et Britanniques veulent que des oléoducs fassent couler le pétrole soudanais dans leur direction, la Chine souhaite plutôt que les oléoducs se rendent vers Port Soudan, à l'est, d'où le pétrole pourra partir en bateau vers l'Asie. [...]
[...] Un champ pétrolier peut s'étendre sur plusieurs kilomètres, et ils sont reliés par des oléoducs, des tuyaux de plusieurs centaines de kilomètres par lesquels est transporté le pétrole Où se trouvent les gisements ? Le premier pays producteur de pétrole fut les états unis avec le gisement de Spindletop au Texas. S'en suivit une ruée vers l'or noir, des milliers de gens furent fortune en trouvant des réserves, mais aussi les états qui utilisaient leurs terres à des fins commerciales. Et c'est ainsi que fonctionnent certains pays, où se trouvent les plus importants gisements. [...]
[...] Celle du Kippour en 1973 et celle Iran-Irak en 1979. D'abord ceux-ci ont été causés par des guerres : Kippour et Iran-Irak [Libération, 04/01/2008 ] Et ce sont des négociations politiques qui ont entrainé les chocs pétroliers. A commencer par celui de 1973, pendant la guerre du Kippour, l'OPEP décide le 16 Octobre 1973 une augmentation du baril de 70% pour montrer leur domination, afin de montrer leur pouvoir aux pays occidentaux. Car c'est à cette époque que l'OPEP prend conscience du poids qu'elle a et ainsi fait de la rétention pour faire pression sur les pays occidentaux. [...]
[...] Pour le transport aérien mondial, la flambée actuelle des prix du brut est un choc d'une ampleur inouïe La Tribune 23/05/08 [ La tribune, 23/05/2008 ] Des prix du pétrole vertigineux et une économie affaiblissante commencent à avoir des effets sur la croissance du trafic", a constaté le président de l'IATA, Giovanni Bisignani, dans un communiqué [ Reuters, 29/05/08 ] L'explosion du prix du pétrole favorise un enrichissement des tarifs de transport chez les compagnies aériennes, maritimes, routières. Il semble judicieux de savoir que le carburant représente 26% des coûts moyens des compagnies aériennes en 2006. Ces dernières devraient enregistrer 3milliards de dollars de perte en 2006 en raison de la hausse du prix du carburant. Chiffres donnés par l'IATA (association internationale du transport aérien). Or, le transport reste au cœur de l'échange de la mondialisation et donc de la croissance, croissance qui risque d'être menacée par la hausse du baril. [...]
[...] L'OPEP fournit sa puissance dans le contrôle de la production ce qui se répercute sur les prix. C'est ce qu'il se passe actuellement, l'OPEP refuse catégoriquement d'augmenter toute production. Pendant quatre décennies, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) s'est engagée à établir des principes destinés à assurer un avenir énergétique durable pour le monde où nous vivons. Deux objectifs fondamentaux ont formé la pierre angulaire de cette approche : maintenir la stabilité du marché du pétrole et chercher à fixer un prix raisonnable pour le pétrole qu'il produit. [...]
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