Les marchés boursiers peuvent fluctuer très rapidement, provoquant des mouvements de panique lors d'une chute brutale. Vous vous demandez alors peut-être s'il y a lieu de convertir votre actif en espèces ou en quasi-espèces. Si vous pensez mieux dormir, peut-être devriez-vous le faire.
Cependant, plutôt que de quitter précipitamment le marché boursier, il serait plus avisé de tenir le cap. Même les spécialistes ne savent pas toujours prédire la direction des marchés. Si vous recherchez des gains à long terme : préservez la diversification de votre portefeuille (...)
[...] La diversification repose sur le fait qu'un choc sur une société qui n'affecte pas les autres titres est dilué dans la masse du portefeuille. Un portefeuille dont la richesse est répartie également sur une vingtaine de titres fluctue en moyenne beaucoup moins que chaque titre pris séparément La diversification du portefeuille est certes une bonne manière de diminuer un risque : celui de miser tout sur une seule valeur et de se tromper. Pour autant, faut-il un très grand nombre de valeurs ? [...]
[...] Les études les plus récentes des cours boursiers exhibent néanmoins une fâcheuse régularité : les prix des actions ont tendance à chuter ensemble dans les marchés boursiers. La diversification ne fonctionne donc bien qu'en période calme. Elle ne peut pas gérer les crises majeures. [...]
[...] A quelles conditions un investisseur prudent peut-il émettre une préférence pour cette approche ? Markowitz reconnaît dans son autobiographie qu'il a été fortement influencé par l'ouvrage de Von Neumann et Morgenstern La Théorie des Jeux et du Comportement Economique (1944). Au cœur de leur théorie, les deux économistes/mathématiciens se demandent "est-il possible de modéliser la préférence d'un investisseur pour un investissement plutôt qu'un autre ? " En s'inspirant des travaux de l'économiste français Léon Walras (1834-1910, professeur à Lausanne), ils postulent l'existence d'une fonction d'utilité propre à chaque investisseur. [...]
[...] A titre d'exemple, voici quelques portefeuilles très typés : ( Sécurité et rendement : 45% en obligations 35% en obligations monétaires 15% en actions en Or ( Spéculation : 10% en obligations 55% en actions 30% en Warrants en Or Diversification des échéances : Pour investir à court, à moyen et à long terme ; par exemple, si on a DH à investir en épargne à terme, on peut répartir cette somme en parts égales sur cinq ans : DH dans un titre portant échéance de un an DH dans un titre sur deux ans et ainsi de suite ; de cette façon, on bénéficiera chaque année de liquidités provenant d'un titre parvenu à échéance, qu'on pourra réinvestir pour cinq ans pour profiter, le cas échéant, d'une augmentation des taux. En renouvelant pour des termes de cinq ans à chacune des échéances, on bénéficiera du meilleur taux. La diversification géographique : Le développement et l'internationalisation des marchés financiers permettent la constitution de portefeuilles géographiquement diversifiés. Et ce, d'autant plus que la réorganisation des nouvelles technologies et le développement de l'information financière rendent la diversification internationale de plus en plus facile à réaliser. [...]
[...] Les investisseurs diversifient leurs portefeuilles parce que le risque les préoccupe tout autant que les rendements. La Variance est donc considérée comme mesure du risque. Markowitz propose l'approche suivante : pour un niveau de rendement espéré, quel est le portefeuille le moins risqué, c'est-à-dire celui qui minimise la variance? La variance est une fonction quadratique des proportions investies dans chaque titre. Les lignes de niveau du risque sont donc des ellipses. Rechercher l'allocation optimale, c'est ici se placer sur la droite déterminée par un rendement donné et rechercher l'ellipse tangente à cette droite. [...]
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