La Bourse, les marchés à terme et les bulles spéculatives

Résumé du document

Une Bourse est un lieu qui permet la rencontre entre les potentiels investisseurs et les entreprises. Il en existe deux types, les bourses de commerce pour l'échange de marchandises et les bourses de valeurs pour l'échange de titres d'entreprises.

Il existe deux sortes de marché, tous deux étroitement liés. On parlera de marché primaire dans le cas d'un marché permettant aux entreprises de financer leurs investissements et aux ménages d'épargner. Les investisseurs peuvent aussi revendre leurs titres à d'autres acteurs du marché, c'est le marché secondaire où les investisseurs peuvent réaliser leurs titres en argent liquide. Pour permettre à la rencontre de l'offre et de la demande de s'effectuer convenablement, il convient de fixer un prix efficient correspondant à l'information disponible sur la valeur de l'entreprise et reflétant ses performances. Cette valeur guide les épargnants lors de leurs achats (...)

Extraits

[...] Le principe est le même pour la vente d'actions. Un ordre de vente est placé en bourse, avec également la quantité et le prix minimum pour lesquels ils sont prêts à céder leurs actions. On obtient ainsi une courbe d'offre. L'ensemble de ces ordres sont enregistrés dans le carnet d'ordre. A chaque ouverture de la Bourse, le prix d'équilibre est déterminé par le rencontre de la courbe d'offre et de la courbe de demande. D'une part, les ordres d'achats placés à un prix supérieur ou égal à ce prix d'équilibre sont effectués. [...]

[...] En effet, les produits à haute fréquence d'achat étant par définition les produits (majoritairement alimentaires) les plus courants, les consommateurs, qui les achètent tous les jours, se rendent compte de l'inflation qui les touche. Alors qu'ils se rendent beaucoup moins compte que les produits qu'ils achètent moins régulièrement, comme le matériel électroménager ou de luxe, connaissent un taux d'inflation beaucoup plus faible et stable. Le taux d'inflation perçue est donc très proche du taux d'inflation des produits très courants, et ne représente donc pas du tout le taux général réel. [...]

[...] - Lorsque la récession arrive, les entreprises réduisent leur production à cause de la baisse de la demande. Cette diminution de la production est accentuée par le déstockage effectué par les entreprises. Cela entraîne donc un ralentissement important de l'activité économique. Kitchin met aussi en valeur la présence de deux ou trois cycles courts (ou Kitchin) au sein d'un cycle des affaires (ou Juglar) L'évolution actuelle du marché des matières premières alimentaires peut être considérée dans la perspective d'un cycle court. [...]

[...] En effet, si cette courbe classique de la croissance française nous fournit quantité d'informations sur l'évolution des années passées, elle ne nous donne aucun indice sur l'évolution future de la courbe ; des indices qui sont devenus primordiaux aujourd'hui ! Effectivement, si l'on a considéré un hausse de la croissance depuis mi-2008, il est impossible de savoir si celle-ci va se poursuivre dans les mois à venir, ou au contraire baisser à nouveau. D'où la nécessité de déterminer et de savoir analyser correctement des indicateurs avancés. Prenons par exemple le taux d'inflation perçue. Celle-ci, contrairement au taux d'inflation général, représente en effet un bon indicateur avancé, car elle rend compte de l'inflation (pas forcément réelle perçue par les français. [...]

[...] En septembre, les prix du blé sont inscrits en baisse de par rapport à leurs niveaux de 2007. Le cours du maïs a lui aussi beaucoup perdu mais restait supérieur de 44% au cours de l'année précédente. En octobre, le secteur céréalier voit ses cours diminuer de 16,3% et se fixer à un niveau inférieur de 43% à ceux de 2007 à la même époque. En définitive, la fièvre sur le marché des matières premières alimentaires a été plus tardive que celles sur les marchés énergétiques et industriels mais est bien réelle Explications Les raisons les plus souvent invoquées face à l'augmentation de ces prix sont les mêmes que celles pour les autres matières premières : la récurrence des accidents climatiques et la hausse constante de la demande chinoise en céréales. [...]