Les Bourses de Commerce existent depuis fort longtemps. Certains historiens ont cru reconnaître les principes et les mécanismes de fonctionnement des marchés à terme dans certaines institutions de l'Ancienne Egypte. Il est établi par ailleurs que des marchés organisant des transactions avec livraison différée fonctionnaient au Japon vers 1690. En fait, les marchés à terme réglementés de marchandise (futures markets) que nous connaissons aujourd'hui sont apparus vers 1865 au Chicago Board of Trade et 1880 à Londres. Malgré de nombreuses vicissitudes, ils se sont développés avant la Deuxième Guerre mondiale aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne et dans la plupart des places financières des pays industrialisés.
[...] Les principales Bourses de Commerce Britanniques Londres demeure un centre mondial fort important pour les transactions à terme de marchandises. De nombreux courtiers, plusieurs Bourses de Commerce et plus de quinze marchés à terme localisés autour de Mincing Lane assurent à la City un rôle déterminant dans le négoce de nombreuses marchandises. Fermés durant la Deuxième Guerre Mondiale, les marchés à terme ont fait progressivement leur réapparition après la fin des hostilités. Leur dynamisme s'est matérialisé par la création de nouveaux contrats. [...]
[...] Il fonctionne encore aujourd'hui selon les modalités mises au point lors de sa création. La forme du London Metal Exchange date du jour où l'un des participants traça un cercle en demandant aux opérateurs de se placer autour pour effectuer les transactions. De ce jour apparut le ring ou la corbeille. Les quatre sièges rouges de dix places chacun, conservés lors de la modernisation de 1961, furent installés en 1914. Ils forment un cercle de 10 mètres de diamètre. L'importance du London Metal Exchange ne cesse de s'accroître. [...]
[...] Le London Metal Exchange s'efforce d'étendre son activité à d'autres métaux non ferreux (nickel et aluminium) malgré l'opposition des producteurs en particulier dans le cas de l'aluminium. Les Marchés à Terme de Matières Premières[5] 1. Les céréales Les différentes céréales négociées à terme sont ; le blé, le maïs, le riz, l'avoine, le seigle et l'orge. Le Chicago Board of Trade est la référence pour le prix du blé sur le marché international. Le volume des transactions et le montant de la position ouverte le placent largement au-dessus des marchés de Kansas City, de Minneapolis et du Mid-America Commodity Exchange. [...]
[...] Le choix des nouveaux produits explique le développement des marchés à terme. La mise au point d'accords internationaux ayant pour objectif de stabiliser les prix par un contrôle de l'offre ou de la demande a conduit les responsables des bourses de Commerce à créer des contrats pour des marchandises ne faisant pas l'objet d'accords de régulation. Toute stabilisation des cours supprime en effet la nécessité de se protéger contre le risque de prix et réduit l'incitation des investisseurs à spéculer. [...]
[...] En 1969 également, le Chicago Board of Trade a mis au point un contrat sur l'argent. Le succès foudroyant s'est réalisé au détriment du contrat négocié à New York. La croissance du Chicago Board of Trade s'est poursuivie durant les années qui ont suivi. Moins innovateur que le Chicago Mercantile Exchange et le New York Mercantile Exchange, le Chicago Board of Trade n'en demeure pas moins très dynamique. Entre 1960 et 1970, il a mis au point 6 contrats dont trois furent couronnés de succès. [...]
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