Toute théorie est une vue simplifiée de la réalité et celle-ci n'échappe pas à la règle. En effet, les modèles d'évaluation du rendement des portefeuilles constitue un cadre d'analyse pour la sélection de ceux-ci et une quantification fort réussie des variables importantes de la décision d'investissement sur le marché financier (...)
[...] Ainsi, les caisses de pension sont très dépendantes des variations des taux d'intérêt; un titre qui présenterait une faible sensibilité à ce facteur (avec un coefficient bêta pour les taux d'intérêt faible, c'est-à-dire un rendement réagissant peu aux variations de taux d'intérêt) sera plus intéressant qu'un autre pour ce type d'investisseur. III- LIMITES DES MODELES : La méthode CAPM et la pertinence du bêta font l'objet de fortes critiques, telles que celles-ci : ( Il n'existe pas d'actif sans risque. [...]
[...] C'est cette dispersion qui vous donne la mesure du risque de votre investissement. L'écart- type et la variance La mesure qui résume ce risque est l'écart-type, ou son carré, la variance. L'écart-type donne l'ampleur de la dispersion des résultats possibles autour du résultat espéré. II- MODELES D'EVALUATION DU RENDEMENT EN FONCTION DU RISQUE 1-Modèle de marché Le modèle de marché a pour but d'expliquer le rendement d'un titre sur une certaine période selon le rendement du marché pendant la même période. [...]
[...] Il énonce quel devrait être le rendement d'un titre en fonction de son niveau de risque systématique, donné par le bêta. Le rendement d'un titre se décompose donc en rendement d'un actif sans risque, plus une prime de risque par unité multipliée par la quantité de risque de l'actif (le bêta). La formule en est la suivante: Rf :rentabilité sans risque :coefficient de volatilité Rm:Rentabilité du marché 3-L'APT (Arbitrage Pricing Theory) L'APT fut un pas marquant dans les modèles d'évaluation des actifs financiers, pour deux raisons: ses hypothèses étaient nettement moins contraignantes que celles du CAPM, puisque sa condition de base est l'absence d'opportunité d'arbitrage. [...]
[...] On distingue la rentabilité réalisée (ex post) de la rentabilité espérée (ex ante). La rentabilité ex post mesure combien a rapporté un investissement après-coup. La rentabilité espérée est, comme l'indique son nom, une prévision de la rentabilité attendue sur un investissement, avant la fin de celui-ci. Supposons maintenant que les prévision aient changé. Vous êtes informés des attentes suivantes sur ce projet: une chance sur trois de gagner une sur trois de gagner et une sur trois de perdre 5%. [...]
[...] Ces investisseurs vont, par leur demande, faire monter le cours des valeurs à hauts risques, ce qui va en diminuer le rendement attendu par rapport à ce qu'il devrait être en théorie dans la méthode du CAPM. C'est ce que l'on appelle le CAPM bêta-zéro, d'après lequel le rendement du bêta est inférieur à ce qu'il devrait théoriquement être dans le cadre du modèle CAPM. (Il n'existe pas de portefeuille de marché. L'un des points les plus faibles de la méthode CAPM a été mis en évidence par Richard Roll de l'université de Californie à Los Angeles (la critique de Roll Roll a montré que le véritable indice de marché applicable au modèle CAPM n'est pas un indice boursier, mais un indice de tous les actifs risqués dans le monde. [...]
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