L'activité de conseil aux entreprises est apparue dans les années 1930, mais elle s'est réellement développée après la guerre. D'un conseil basé sur des recommandations dans les années 1970, à présent, il s'agit d'un conseil orienté vers le changement clé en main. Le marché croît à peu près de 14 % par an et moins de 15 cabinets contrôlent plus de 50 % et cette concentration s'accélère.
Le chiffre d'affaires mondial du conseil se répartit approximativement à 50 % pour les États-Unis, 36 % pour l'Europe du Nord et 13 % pour les zones d'Asie Pacifique. En outre, le marché du conseil en France représentait 13,716 milliards de Francs en 1998. Depuis plusieurs années, les banques se dirigent vers l'activité de conseil principalement pour répondre à une demande de la part des clients. Le secteur bancaire dans son ensemble a réagi en cherchant à identifier ses avantages concurrentiels pour se lancer dans cette nouvelle activité.
En effet, le conseil a été développé grâce aux réflexions menées sur les facilités du banquier à disposer d'une source d'informations privilégiées. De plus, le conseil bancaire est né d'un recentrage vers les besoins des entreprises clientes des banques et une amélioration de la productivité (nouvelles activités : bancassurance, investment banking, gestion de patrimoine…)
Par ailleurs, d'après une étude Mercer, les institutions financières ont besoin d'un nouveau moteur de croissance et le conseil constitue un nouveau relais de croissance du fait des solutions à haute valeur ajoutée. On peut constater une évolution du monde bancaire, auparavant, la relation entre banquiers et entreprises débouchait souvent sur une frustration mutuelle (réactivité insuffisante de l'entreprise face aux conseils de la banque et méconnaissance de tous les facteurs de l'entreprise par la banque).
À présent, les banques ont abouti à une diversité de la palette des services rendus à l'entreprise qui constituent un avantage certain. Cette évolution amène le banquier à sortir de son rôle de prêteur pour faire bénéficier son client de ses compétences financières (analyses financières pertinentes et ses conseils sur la rentabilité des entreprises).
[...] Par ailleurs, on s'aperçoit qu'avec la notion de conseil "seul le banquier a la connaissance des affaires de ses clients" (soit une asymétrie de l'information inversée). De plus, les relations de long terme banque / entreprise sont de plus en plus considérées comme un élément favorable à la croissance économique. - Les responsabilités des banquiers : D'après François Lange[27] : "Aujourd'hui, les banques voient leur responsabilité de plus en plus sollicitée, de plus d'après la loi bancaire de 1984 article 5 : "Le conseil et l'assistance, en matière de gestion financière et, d'une manière générale, tous les services destinés à faciliter la création et le développement des entreprises fait partie des obligations des banquiers". [...]
[...] Le banquier accompagne la transmission, il peut avoir la profession de marieur. Ainsi, le banquier est le coach de l'entreprise, en effet, ses objectifs reposent sur une ambition de prospérité de l'entreprise, sur le développement de projets. Le métier de conseil conférence du 10 juin 1997 Ecole des Mines de Nancy Jean Yves Koch Le conseil dans tous ses états Thomas Durand –Revue Française de Gestion Volume 28 137 janvier / Mars 2002 Edition Lavoisier La banque est morte Vive la banque L'art de la finance Les Echos 2003 Les vertus du financement bancaire : limites et fondements Jean- Danièl Guigou et Laurent Vicanova Revue FCS Volume 2 Juin 1999 Le conseil dans tous ses états Thomas Durand Revue Française de Gestioon Volume 28 N°137 Janvier / Mars 2002 Edition Lavoisier Développer le capital client des institutions financières Mercer Management Consulting - 1999 La banque comme partenaire Sébastien Descours HEC Entrepreneurs - 2002 Analyse bancaire de l'entreprise Eric Manchon Collection Economica 5ème Edition Septembre 2001 Etude Xerfi Expertise comptable et audit Alexandre Issac et Ludovic Melot Novembre 2002 OCEA Nicolas Polet chargé de recrutement entretien - avril 2003 Le conseil dans tous ses états Thomas Durand Revue Française de Gestion - La banque et l'entreprise : techniques actuelles de financement Gérard Rouyer et Alain Choinel Collection banque ITB Juin 1998 Liens inter-métiers et synergies opérationnelles : application à un échantillon de 15 groupes bancaires français Samia Belaounia Revue FCS Décembre 2000 Collection Economica Le conseil dans tous ses états Thomas Durand Revue Française de Gestion Volume 28 137 Janvier/ Mars 2002 Edition Lavoisier Les fondements de l'audit Michel Joras Edition Préventique 2000 Les conseils, ces maîtres méconnus du marketing L'art du marketing Les Echos 2003 Le conseil dans tous ses états Thomas Durand Revue Française de Gestion Volume 28 N°137 janvier/ mars 2002 Edition Lavoisier 100 fiches pour comprendre les sciences économiques Marc Montoussé et Dominique Chamblay Edition Bréal- Mars 1997 Risque, restructuration, surveillance ou en est le secteur bancaire ? [...]
[...] Le banquier renforce de plus en plus son rôle de conseil aux entreprises. En effet, le banquier est là pour éclaircir l'horizon spatial et temporel, c'est-à-dire aborder le présent à partir de l'avenir visé. Il a pour ambition d'accompagner son client dans ses progrès, d'enclencher avec lui les mécanismes qui conduisent au succès. Il contribue à améliorer les performances, à gagner des avantages concurrentiels durables et à faire progresser l'entreprise. Soit, une volonté sincère de contribuer à la réussite des clients, voir l'entreprise évoluer, progresser, croître, gagner des parts de marché et améliorer sa performance. [...]
[...] Les différents rôles des métiers du conseil, les fondements des théories et les obligations Le rôle des cabinets d'audit et de conseil Le conseiller fait le diagnostic, il développe un système, il conçoit des solutions, il ne donne pas des leçons mais s'investit dans l'accompagnement du changement ("refonte du processus")[14]. Il trouve des solutions en temps réel à la plupart des problèmes que rencontrent aujourd'hui les entreprises. - Les fondements de l'audit et du conseil[15] Il s'agit de progresser dans la découverte et la résolution des problématiques de l'entreprise. [...]
[...] De cette façon, il apporte des réponses pertinentes en terme de conseil. Par ailleurs, le banquier guide l'entreprise et la met en garde, le banquier complète son métier de prêteur par un rôle de conseil et par le développement de services qui font gagner du temps et de l'argent aux entreprises[21]. Le banquier type nous semble être le banquier qui ne se contente pas de faire commerce de l'argent, de proposer des crédits ou des revenus sur dépôts c'est celui qui vend sa matière grise pour aider l'entreprise à rassembler l'argent nécessaire à leur fondation et à leur croissance[22]. [...]
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