L'entreprise, par l'intermédiaire de ses activités, poursuit un certain nombre d'objectifs. La réalisation desdits objectifs intéresse non seulement les membres de l'organisation, mais également les actionnaires ainsi que les autres parties prenantes (clients, fournisseurs, banques, etc).
L'entreprise apparaît donc comme un lieu où se situent des intérêts souvent convergents, mais parfois contradictoires. Pour cette raison, elle est assujettie à l'obligation des comptes. Elle sera donc amenée à produire un certain nombre d'informations répondant aux diverses préoccupations qu'elle suscite. Comme il ne servirait rien de disposer d'informations à caractère douteux, on ne peut dissocier l'obligation de produire des informations de la nécessité de les contrôler.
L'audit apparaît donc comme un examen critique qui permet de vérifier les informations données par l'entreprise.
Le présent module est consacré à l'audit des états financiers, qui se présente comme un audit en vue de la certification des états financier, aussi dénommé révision comptable. Disons que l'objectif essentiel de la révision comptable est d'exprimer une opinion sur la sincérité et la régularité de l'information comptable et financière présentée par l'entreprise.
[...] Cette évaluation est dite préliminaire parce qu'elle est faite sur la base du jugement professionnel du CAC, c'est-à- dire son expérience et peut être modifiée au cours de la mission. Ce jugement doit être aussi objectif que possible. L'évaluation préliminaire de l'importance relative représente le montant maximal d'inexactitudes que peuvent contenir les EF sans pour autant influencer les décisions des utilisateurs ou destinataires du rapport du CAC ou des EF vérifiés. Divers facteurs influent sur l'estimation préliminaire du seuil d'importance relative, concernant les EF : La notion d'importance relative constitue une notion relative plutôt qu'une notion absolue. [...]
[...] Il doit définir les orientations et l'étendue des contrôles par cycle de manière synthétique et motivée. À titre indicatif, le plan de mission peut comprendre : - le rappel du contexte de la mission (audit financier, audit légal, audit sur les comptes consolidés, etc.) ; - le rappel des attentes de l'entité contrôlée ; - la présentation générale de l'entité (ses activités, ses métiers, ses principales données chiffrées, son organisation et les contraintes légales ou réglementaires) ; - une synthèse de l'approche des risques pesant sur les assertions d'audit ; - les orientations données à la mission (on fixe les objectifs d'audit) ; - la détermination du budget nécessaire à l'accomplissement des travaux et le temps nécessaire ; - la planification de la mission (intérim, assistance à l'inventaire, les dates clés, le budget, la nature des documents à présenter). [...]
[...] Ils se résument généralement au calcul des ratios sur un exercice qui seront comparés aux exercices antérieurs. L'auditeur pourra, par exemple, comparer les ventes, les encaissements et les comptes clients de l'exercice avec les soldes de l'exercice précédent Les tests des soldes : Ils portent sur les soldes de clôture des comptes du grand-livre, du bilan et du compte de résultat. Il est question pour le vérificateur de s'assurer de la sincérité desdits comptes. Dans la pratique, la plupart des tests de soldes portent sur les comptes du bilan. [...]
[...] Plus le contrôle interne est efficace, plus faible sera le risque de non-contrôle. Avant que le CAC puisse utiliser un niveau de risque de non-contrôle inférieur au maximum, il doit réaliser trois démarches : - Acquérir une connaissance précise du contrôle interne du client ; - Juger la qualité de son fonctionnement à partir de son étude ; - Tester l'efficacité des contrôles internes. Il peut arriver que le CAC décide de ne pas s'appuyer sur les contrôles internes après les avoir étudiés. [...]
[...] Plus précisément, son attention sera portée sur : - les spécificités du système d'information comptable (le niveau d'informatisation, le niveau de décentralisation et le volet sous- traitance à savoir l'assistance comptable) ; - les inputs (d'où proviennent les données saisies ; - les outputs (quelles sont les données produites par le système L'identification des domaines significatifs pour la mission : Dans cette étape de la prise de connaissance, l'auditeur procède à un examen de l'information collectée (grands-livres, balances, EF, rapports, comptes rendus, états d'inventaire, les conventions, etc.) afin d'identifier les domaines significatifs pour sa mission. Après avoir identifié les domaines qui font retenir son attention, l'auditeur s'interrogera sur les données qui alimentent les comptes significatifs retenus. [...]
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