L'entreprise, au travers de son activité, poursuit un certain nombre d'objectifs. Leur réalisation intéresse non seulement ceux qui interviennent directement dans sa gestion, mais également ceux qui, d'une manière ou d'une autre, contribuent à son financement ou sont intéressés par ses performances. Il s'agit donc notamment :
- des dirigeants de l'entreprise qui ont besoin d'informations pour gérer au mieux son activité ;
- de ses propriétaires (actionnaires, associés, etc.), qui, souvent éloignés de la conduite des affaires, sont désireux d'obtenir des informations sur les résultats et sur l'évolution de la situation financière ;
- des salariés, qui, de plus en plus, se préoccupent des problèmes relatifs à la gestion et qui, d'ailleurs, sont souvent plus ou moins directement intéressés aux résultats ;
- enfin des tiers qui, en tant que clients, fournisseurs, actionnaires potentiels, etc., traitent avec l'entreprise et s'y intéressent, on retrouve là une notion générale d'ordre public.
L'entreprise apparaît donc comme un lieu où se situent des intérêts souvent convergents, mais parfois contradictoires. Pour cette raison, elle est vouée intrinsèquement à rendre des comptes : elle est par sa nature « comptable » au sens fort de cette expression.
Fondamentalement, l'audit est un examen critique qui permet de vérifier les informations données par l'entreprise.
A l'audit correspond donc un besoin de contrôle que l'on peut difficilement dissocier de l'activité économique. A partir d'une notion initiale, on a assisté, sur un plan historique, à un approfondissement des domaines d'application : l'audit en vue de la certification des états financiers (dénommé ci-après audit financier, généralement externe et mis en œuvre par un expert indépendant) ; l'audit interne ; l'audit opérationnel (ou audit des opérations).
Pendant très longtemps, les organisations économiques ont produit essentiellement des informations financières.
Il en résulte qu'originellement l'audit est un examen critique des informations comptables, effectué par un expert indépendant en vue d'exprimer une opinion motivée sur les états financiers. L'audit s'identifie donc initialement au contrôle externe des comptes. C'est la raison pour laquelle, aujourd'hui encore, on emploie souvent l'un pour l'autre les termes audit et audit financier.
[...] Le plus souvent les comptes, et en particulier le résultat de l'exercice vérifié, sont affectés par les corrections, de montant identique et de sens opposé, découlant directement des réserves exprimées par le commissaire aux comptes au titre de l'exercice précédent. Dans ce cas, le commissaire aux comptes doit exprimer une réserve de même nature sur les comptes de l'exercice vérifié. La description motivée et chiffrée du désaccord (limitation ou incertitudes) faisant l'objet de la réserve précise le fait qu'une réserve avait été faite pour un motif identique sur les comptes de l'exercice précédent, et donne le cas échéant les incidences sur l'exercice. [...]
[...] Il s'agit de tests de validation des enregistrements. L'achèvement de l'audit Arrivé à ce stade, l'auditeur doit encore : - Revoir les grandes options de l'entreprise en ce qui concerne les principes comptables - Vérifier qu'aucun événement survenu depuis la clôture des comptes n'est de nature à remettre en cause son opinion (examen des événements après bilan) - Vérifier les propositions relatives aux documents financiers - Revoir ses papiers de travail - Emettre son opinion. I - Revue des options comptables prises par l'entreprise Son objectif est, à ce stade, d'en prendre une vision d'ensemble afin de vérifier leur cohérence et leur conformité aux principes comptable généralement admis. [...]
[...] Il apparaît alors pour l'auditeur financier (externe) comme un élément de l'organisation de l'entreprise (de son contrôle interne) ; - au niveau de la position occupée par l'auditeur : tandis que l'auditeur interne est, par définition, membre du personnel de l'entreprise, l'auditeur financier doit être, en raison de l'objectif qu'il poursuit, entièrement indépendant de l'entreprise auditée. L'auditeur financier est donc toujours un auditeur externe. A titre d'éléments du contrôle interne. La mission de l'auditeur 2 Objectifs fondamentaux de l'audit financier L'audit correspond à un examen critique des états financiers. [...]
[...] D'autre part, qu'il a bien compris les explications qu'on lui a fournies. Ces tests, dont l'objet n'est pas de prouver l'application des procédures, mais d'en contrôler l'existence, sont par nature d'une ampleur très limitée L'évaluation préliminaire du contrôle interne Ayant acquis la certitude que les procédures qu'il a formalisées sont bien celles en usage, l'auditeur peut effectuer une première évaluation du contrôle interne. Celle-ci consiste à dégager, à partir de la description des procédures, d'une part, les sécurités qui garantissent la bonne comptabilisation des opérations, d'autre part, les défaillances qui font naître un risque d'erreur ou de fraude. [...]
[...] Nous retiendrons les modules suivants : - ventes et créances de l'actif circulant ; - charges et dettes du passif circulant ; - charges de personnel ; - stock de l'actif circulant ; - investissement (immobilisations) ; - portefeuille-titres ; - trésorerie ; - opérations financières (emprunt et prêt) ; - capitaux propres et situation nette ; - résultats et synthèse générale. Les principales étapes de la démarche de l'auditeur La conviction de l'auditeur ne s'acquiert pas de façon instantanée ; elle est le résultat d'une progression en dix étapes : 1. Travaux préliminaires Prise de connaissance 2. Premiers contacts avec l'entreprise générale de l'entreprise 3. Saisie des procédures 4. Tests de conformité Evaluation du 5. [...]
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