Sujet 1 - Le cycle de la passion du Christ à travers l’art
Ici, il s’agit d’étudier le cycle de la Passion du Christ d’un point de vue iconographique : l’intérêt est de permettre de découvrir une vaste aire géographique dans l’Occident, d’examiner les longs cycles de la passion du Christ et de voir ses représentations, et comment elles apparaissent dans l’histoire de l’art. Ce thème est aussi intéressant pour saisir l’héritage de l’art romain pour la formation de l’iconographie chrétienne, qui est héritière d’une iconographie romaine païenne. Comment les textes bibliques sont-ils traduits en image ? Est-ce fidèle ? Il est important de saisir que dans certains cas, beaucoup se basent sur des textes non reconnus par l’Église comme les textes apocryphes.
Sujet 2 - Comment les différentes représentations de l’entrée des rois dans Paris permettent-elles d’inscrire les rois dans la perspective d’une continuité royale ?
Ici, il s’agit de comprendre l’impact de la cérémonie des entrées dans le cadre de la propagande royale, en particulier ici pour la Dynastie des Valois. Il est intéressant d’analyser comment ces cérémonies sont amenées à être représenté à travers l’iconographie royale. Pour le comprendre, nous pouvons utiliser ces sources :
- Document 1, Maître du Livre du Sacre de Charles V, Entrée de Jean II le Bon à Paris, Grandes Chroniques de France, vers 1375-1379, pour Charles V, parchemin, 543 folios, 330 sur 220 mm, Paris, Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Français 2813, fol. 436 verso.
- Document 2, Jean Fouquet, Entrée de Jean II le Bon à Paris, après le sacre de Reims, Grandes Chroniques de France, Tours, vers 1455-1460, pour Charles VII ( ?), parchemin, 457 folios, 460 sur 350mm, Paris, Bibliothèque nationale de France, départment des manuscrits, Français 6465, fol. 378 verso.
- Document 3 Jean Fouquet, Entrée de Charles V à Paris, après le sacre de Reims, Grandes Chroniques de France, Tours, vers 1455-1460, pour Charles VII ( ?), parchemin, 457 folios, 460 sur 350mm, Paris, Bibliothèque nationale de France, départment des manuscrits, Français 6465, fol. 417.
- Document 4, Charles V accueillant l’empereur Charles IV devant la porte de Saint-Denis, Grandes Chroniques de France, Tours, vers 1455-1460, pour Charles VII ( ?), parchemin, 457 folios, 460 sur 350mm, Paris, Bibliothèque nationale de France, départment des manuscrits, Français 6465, fol. 444.
- Document 5, Maître d’Antoine de Bourgogne et Maître du Livre de prières de Dresde, Entrée d’Isabeau de Bavière à Paris, Bruges, vers 1475, Jean Froissart, Chroniques, pour Louis de Gruuthuse, parchemin, 341 folios, 435 sur 328 mm, Paris, Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Français, 2646, fol. 6.
Un potentiel plan peut être envisagé :
A. Les codes de représentation de la royauté
B. Entre différences et similitude
II. La dynastie des Valois ou la volonté de s’inscrire dans une continuité royale
A. La thématique de l’entrée du roi dans Paris après le sacre à Reims (doc 2 / 3)
B. L’image comme outil de justification politique et dynastique
C. Des soutiens
- Le cortège royal, la cour itinérante (entrée spectaculaire sauf doc 1 montrer que les nobles approuvent le choix que la dynastie des Valois soit sur le trône….)
- Personnel ecclésiastique
- Le peuple
Sujet 3 - Comment le réalisme et les artistes et auteurs réalistes traduisent-ils les évolutions de la société ?
Le XIX° siècle présente une période de transformation dans tous les domaines, notamment à travers la naissance de courants artistiques et littéraires qui transforment le regard et la perception de la société. En effet, l’essor de courant artistique peut être la traduction d’évolution de contexte économique ou encore industriel. Dans ce contexte, le développement des transports donne alors la possibilité de découvrir de nouveaux paysages, de donner naissance à des phénomènes tels que l’exode rural ou diverses mutations sociales. Mais le XIXe siècle est aussi celui d’un essor critique autour de la méritocratie, avec l’apparition de nouvelles classes qui s’imposent et tiennent leur pouvoir de leur naissance et non de leur mérite. Ces mutations sociales qui apparaissent alors entre ouvrier et bourgeois vont influencer les artistes, avec notamment l’apparition du mouvement réaliste qui débute par un double scandale : celui de l’Enterrement à Ornan en 1850 provoqué par Courbet, et celui de Madame Bovary de Flaubert en 1856. Pour appréhender cela, nous pouvons opter pour ce plan :
I. Le réalisme : l’art de montrer la société
A. Peindre et écrire la réalité
B. Un courant modelé par le contexte social, politique, et culturel
C. Les réalistes, au coeur des enjeux de leur temps
II. Le réalisme, un art engagé ?
A. Une critique de la bourgeoisie et des valeurs bourgeoises
B. La voie des classes populaires et la question sociale
C. Réalisme, républicanisme et démocratie : l’exemple de Courbet
III. Diversité des sensibilités, ambiguïté du réalisme
A. Un mouvement politiquement neutre
B. Le réalisme : autant de perceptions que d’artistes
C. Des enjeux politiques et sociaux en toile de fond ?
Sujet 4 - L’évolution de la représentation du mal à travers l’art pictural
Ici, il s’agit d’appréhender la représentation du mal à travers l’iconographie. Il s’agit de comprendre comment la figure du mal évolue dans le temps, en partant tout d’abord des représentations antiques pour venir ensuite étudier l’évolution à l’époque médiévale, moderne puis contemporaine. L’intérêt ici, et de mettre en relation l’art avec les moeurs de la société étudiée, et de comprendre comment l’évolution de la représentation du mal est tout à fait significative des évolutions des moeurs et de l'appréhension de phénomènes tels que le mal.
Sujet 5 - Dénoncer les horreurs de la Guerre
Ici, il s’agit de prendre en compte l’ensemble des artistes du XXe siècle principalement tels que Picasso, pour comprendre en quoi leur art devient beaucoup plus qu’une oeuvre picturale, mais devient à lui seul tout un discours politique. Il est intéressant de prendre le thème de la Guerre, car celui-ci est représenté de diverses manières à travers l’art du XXe siècle, que ce soit positivement ou négativement.