Le cadre méthodologique désigne l'ensemble des moyens qui ont été mis en place, au cours de la préparation du mémoire, pour regrouper des informations et participer à leur analyse. Le cadre méthodologique est souvent décomposé en deux sous-parties : les méthodes de recueil, puis celles de l'analyse des données.
Les méthodes de recueil et de collecte des données
Les méthodes d'analyse des données
Les méthodes de recueil et de collecte des données
Il s'agit ici pour l'étudiant d'indiquer comment il a recueilli et collecté les données qu'il a utilisées dans le cadre de son mémoire. Il peut mentionner sa fréquentation de bibliothèques, médiathèques, l'accès à des services d'archives municipales, à titre d'exemples. Il peut également indiquer son utilisation de ressources en ligne, de documents numérisés, de rapports d'analyses disponibles sur Internet. Pour certains mémoires, les étudiants sont amenés à réaliser des études ou des enquêtes auprès de tierces personnes. Il conviendra alors, dans la partie réservée au cadre méthodologique, de détailler la méthode de sélection des répondants à l'enquête, la population étudiée, l'échantillon, les méthodes utilisées (questionnaire, interview), les limites et les potentielles difficultés rencontrées. Il peut également indiquer le mode d'administration du questionnaire, le cas échéant. Il est intéressant, dans cette partie, d'indiquer toutes les difficultés rencontrées et de mentionner comment elles ont été surmontées ou contournées. Cela donne au lecteur une idée du travail qui a été mené, et met en avant l'inventivité, la créativité, la persévérance de l'étudiant dans le cadre de la rédaction de son mémoire.
Les méthodes d'analyse des données
Une fois que les données sont collectées, la partie relative à l'analyse des données doit débuter. Il s'agit alors de regrouper les données qui ont été recueillies, de les relire, de les analyser en fonction du sujet du mémoire, de leur trouver des thèmes communs (ou non), d'exclure celles qui ne sont pas pertinentes. La sélection des données est au moins aussi importante que leur recueil. Disposer d'une base de données pas assez fournie rend l'exercice difficile. Mais de même à l'inverse, une base de données trop fournie complique la tâche, rend l'exploitation des données difficile et peut favoriser le hors sujet. Tout au long de l'analyse des données, l'étudiant doit s'interroger sur la pertinence ou non de ces données dans le cadre de la réponse précise à la problématique de son mémoire. Cela ne signifie pas que certaines des données ne sont pas intéressantes, mais simplement qu'elles dépassent le périmètre du mémoire et n'apportent rien dans la réponse à la problématique et dans la construction d'une réponse organisée sous forme de plan.
L'exploitation des données prend un temps considérable, mais elle permet en règle générale de voir s'esquisser une première trame de plan. Elle permet également à l'étudiant d'identifier les parties ou les sous-parties pour lesquelles les données recueillies sont insuffisantes, en nombre ou en qualité, et devront de fait être renouvelées ou approfondies. Recueil et analyse doivent donc aller de pair, se complètent et s'enrichissent mutuellement.
Dans cette partie d'analyse des données, il est intéressant que l'étudiant mentionne la méthodologie qu'il a choisie, les étapes de sa réflexion et de son raisonnement, ses atermoiements le cas échéant, ses pas en avant et en arrière. Loin de le desservir, la mention de toutes ces étapes indique au lecteur l'implication de l'étudiant, la construction de son raisonnement, et l'énergie qu'il a déployée pour parvenir au résultat final, la rédaction de son mémoire. Il indique comment l'étudiant réagit en cas de difficulté, comment il procède pour les résoudre ou les contourner, pour trouver des solutions alternatives lorsque cela est possible.
Le cadre méthodologique apporte un éclairage très important pour le lecteur du mémoire et pour le jury. Il les renseigne sur les différentes étapes empruntées par l'étudiant, leur montre comment se sont organisés la réflexion et le travail de l'étudiant pendant les semaines de rédaction de son mémoire. Il est important d'être ici sincère, par exemple de ne pas occulter les difficultés qui ont été rencontrées, les choix qui ont été faits, même s'ils ont abouti à l'abandon d'une partie qui avait été envisagée, mais qui s'est révélée trop complexe ou trop pauvre en documentation. Dans tous les cas, le jury et les lecteurs ont conscience de la difficulté et des limites de l'exercice de rédaction d'un mémoire.
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