Il se réfère à l’actualité et vous offre cinq sujets pour vous aider à la préparation de cette épreuve.

Voici cinq sujets à titre d’exemple :

I - Crise migratoire et frontières 

Comment mieux contrôler l’accès aux pays européens sans perturber les droits fondamentaux à la dignité humaine ?

Depuis 2005, l’Europe connait un flux migratoire assez conséquent. 

Les récents conflits ukrainien, syrien et palestinien continuent à donner lieu à des réfugiés politiques. 

À cela s'ajoutent les réfugiés économiques provenant, notamment, des pays de l’est et du continent africain. 

Tout ce flux pose question en cas d’expulsion du territoire d’un migrant, l’entraînant à un retour forcé dans son pays ou à errer hors de l’UE en n’ayant plus aucun droit.

Cette question met en lumière la tension entre la souveraineté nationale et les obligations internationales en matière de droits humains. Les politiques migratoires restrictives, comme celles de certains pays européens dont notamment l’Italie, soulèvent des critiques quant à leur impact sur les droits humains ainsi que la libre circulation des personnes.

II - La Guerre en Ukraine : Les alliances entraînent une escalade du conflit.

En analysant la situation en Ukraine, dans quelle mesure peut-on affirmer que la résurgence de logiques de puissance et de domination perturbe l'ordre mondial actuel ?

Donald Trump avançait dans sa campagne qu’il mettra fin au conflit rapidement. 

Alors que depuis le début du conflit, les aides de l’#OTAN, tant financièrement qu’humainement, entraînent une escalade du conflit.

Récemment, le général russe Igor Kirrilov a été assassiné à Moscou. 

Alors même que la nouvelle Présidence américaine ne souhaite plus, ou moins, financer les aides militaires et financières à l’Ukraine.

La montée de la violence comme seul vecteur de résolution du conflit souligne donc la résurgence des logiques de puissance et de domination qui perturbent l’ordre mondiale. Cette même logique qui avait pu exister pendant la période soviétique. 

La violence du conflit, ainsi que les logiques identitaires et nationalistes, illustrent un retour à des formes de conflits que l’on croyait dépassées.

III - La Guerre contre le Hamas : Une légitimation d’un nationalisme négatif

Dans quelle mesure le conflit israélo-palestinien et la guerre contre le Hamas illustrent-ils les dangers de l'instrumentalisation du nationalisme négatif à des fins politiques ?

Le #conflit israélo-palestinien prend sa source à la suite de la #Seconde Guerre mondiale, où Israël fût créé pour y installer les juifs survivant de la Guerre. 

Sur ces terres vivaient des milliers de palestiniens, qui ont été contraint de quitter le territoire israélien. C’est la première étape, en 1948, d’un long conflit d’animosité, l’évènement fût nommé la Nakba, en arabe, voulant dire la catastrophe.

La victoire électorale du Hamas en 2006 en Palestine et l’attaque contre Israël a entrainé un conflit, nourrit par des années de radicalisation dans les deux camps.

Dans ce sujet, il est important de définir le concept du #nationalisme et du #nationalisme négatif, présent dans les deux camps.

Le nationalisme négatif est une forme de nationalisme qui met l’accent sur la supériorité d’une nation et qui peut conduire à l’exclusion et à la discrimination envers les autres. 

La violence du conflit et les discours nationalistes illustrent les dangers de l’instrumentalisation de l’identité à des fins politiques.

IV - Instabilité de la France

Face aux contestations sociales récurrentes depuis le premier mandat d’Emmanuel Macron, le macronisme n’ouvre-t-il pas la porte à la fin des partis politiques traditionnels ?

Il est vrai que les inégalités se sont creusés lors des présidences d’Emmanuel Macron. Des gilets jaunes, à la crise de la #COVID affaiblissant la classe moyenne jusqu’à la réforme des retraites adoptés de force avec l’#article 49.3.

Le deuxième mandat est marqué aujourd’hui par une dette publique sans précédent, une baisse du pouvoir d’achat et une hausse du prix du carburant et de l’énergie, à cause de #la guerre russo-ukrainienne.

Durant cette période, les #partis traditionnels ont donc perdu en voix de préférence, ayant perdu la confiance de la population, laissant la place aux partis d’extrême droite et d’extrême gauche.

Dans ce sujet, il faudra alors définir ce qu’est un parti politique, le #Macronisme ou encore ce qu’on entend par contestation sociale.

V - La montée de l’extrême droite au sein de la #Commission Européenne : Une concession au prix de l’instabilité européenne

L'intégration de l'extrême droite au sein des institutions européennes est-elle un risque pour la démocratie et la stabilité de l'Union ?

Ursula Von De Leyer a présenté en septembre 2024 sa nouvelle commission, nommée Von Der Leyen II qui a pris ses fonctions récemment au 1er décembre. 

Beaucoup de politiciens parlent d’un marchandage politique avec l’extrême droite, où par exemple la proposition d’un portefeuille de compétences à un membre du Parti Fratteli Italia de Giorgia Meloni en Italie, avec le Commissaire Européen Raffaelo Fitto.

Autre exemple la Présidence au Parlement de Jordan Bardella du groupe des Patriotes pour l’Europe, sa candidature a d’ailleurs été par le premier ministre hongrois Viktor Orban.

Beaucoup de députés voient, en la présence de l’extrême droite au sein de la Commission Européenne, comme un signe de la déstabilisation de notre #démocratie européenne. 

La montée de l’extrême droite et son impact sur les politiques européennes illustrent les défis auxquels l’ #Europe est confrontée pour préserver l’unité et la stabilité.

N’hésitez pas à vous faire aider par un de nos #tuteurs de MyStudies dans la rédaction de votre Grand Oral ! 

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