Des gens qui fittent à la culture d'entreprise
Aller au-delà de ses limites
Motivation, spontanéité et implication
L'autonomie et le grain de folie
Dynamisme et productivité
Des gens qui fittent à la culture d'entreprise
Félix Gaudé, business developer chez Jam (une intelligence artificielle supervisée par l'équipe de Jam qui permet aux étudiants de trouver une réponse à n'importe quelle question en discutant avec Jam par SMS) nous a fait part de nombreux CDI et stages ouverts chez Jam.
Ce qui compte pour sortir du lot :
À profil équivalent, le candidat qu'il retiendra est celui qui « fittera » (correspondra) le mieux dans la culture de l'entreprise. « Comme nous sommes une jeune entreprise, le nombre restreint de personnes dans l'équipe nous oblige à nous côtoyer au quotidien et afin de garantir la vision de Jam, il faut des gens qui fittent à la culture de Jam.»
La qualité recherchée :
La curiosité, à nouveau ! Ainsi que l'envie d'apprendre et de s'améliorer. Pour Félix, il est également important de vouloir poser des questions et remettre en question ce qui est en place.
Félix explique également : « On commence en France à donner de l'importance au Community Management : il est très important de savoir parler aux personnes ! Pendant de très longues années, les entreprises parlaient aux personnes comme à du bétail. Depuis, il y a eu l'avènement de nouvelles entreprises comme BlaBlaCar et AirBnB, qui parlent aux personnes comme à leurs chouchous. Le métier de Community Manager va transformer le marketing de masse en un marketing beaucoup plus ciblé »
Nous avons également rencontré Grégoire Bonnat, cofondateur de Padam, le transport en commun 2.0.
Comment il imagine sa prochaine recrue :
« Il faudra que ce soit une personne débrouillarde, qui sait s'adapter aux sujets qu'elle ne connaît pas avec curiosité et motivation. »
Les compétences qui ont de l'avenir :
Pour Grégoire Bonnat, plusieurs qualités sont cruciales. Tout d'abord, il évoque la capacité d'adaptation, ainsi que l'autonomie et le bon sens. Il est également important pour lui que la personne qu'il recrute sache aller au-delà de ses limites...
Il nous a également fait part de sa vision de l'avenir des métiers. Le growth hacking, qui consiste pour lui à se demander « comment est-ce qu'on fait pour créer une dynamique génératrice de croissance » est un métier très nouveau qui mobilise à la fois des compétences « tech » et marketing et a de beaux jours devant lui.
Alexandre Trivella, cofondateur de Prêt-à-changer (plateforme communautaire d'achat et de revente d'articles de mode féminins) est en pleine expansion de sa startup et accorde beaucoup de son temps au recrutement.
Ce qui fait qu'une candidature sorte du lot
« Ce que je recherche ? Une personne motivée et consciencieuse. Le recrutement, c'est 60 % d'humain et 40 % de « technique » ». Motivation, spontanéité et implication sont les mots qui reviennent à la bouche du jeune chef d'entreprise.
Alexandre Trivella attire également notre attention sur le fait que si le « technique » est moins important que l'humain, il est tout de même primordial ! « Nous faisons passer des tests logiques assez basiques pour voir si le ou la candidat(e) est capable de se débrouiller seul(e). »
La qualité recherchée
L'engagement. « Ce n'est pas facile au quotidien de ne pas voir de résultats, qui peuvent arriver d'un seul coup ou après plusieurs semaines... Il faut de la persévérance ».
« Pour moi, le travailleur du futur va devoir mettre en oeuvre sa capacité à évoluer tout au long de sa vie et de sa carrière »
Wilfried Dron, fondateur de Manteia Estimate, 7 collaborateurs, est également venu à notre rencontre. Mateia repose sur une technologie qui permet d'estimer l'autonomie d'un système alimenté par batterie très tôt dans son cycle de conception. Manteia permet donc d'éviter des phases de prototypage couteuses et chronophages et d'accélérer le « time to market » pour les entreprises biomédicales par exemple.
Ce qu'il regarde en premier :
Wilfried Dron accorde une importance particulière aux candidatures spontanées. Pour autant, il déclare : « On reçoit beaucoup de mails qui sont très typés, très génériques. On a l'impression que le candidat a changé deux, trois mots dans le mail seulement et qu'il l'a envoyé. On a un site en ligne qui explique clairement ce que l'on fait, j'attends donc du candidat qu'il se renseigne. ». Il tempère cependant : « pour autant, je n'ai pas envie d'avoir l'impression qu'il a passé des heures sur le sujet, mais juste qu'il se soit un minimum renseigné et intéressé à ce que l'on fait. Je n'ai pas envie d'avoir l'impression qu'il a postulé chez moi parce que c'était une ligne de plus dans sa liste d'offres à pourvoir... »
À propos des diplômes et du CV, il confie y accorder assez peu d'importance, et cela pour une raison de taille : « J'ai moi-même un parcours scolaire atypique, donc je mise davantage sur l'interaction avec le candidat que ses diplômes. »
Les traits de caractère les plus appréciés :
L'autonomie et le grain de folie. « Ce qui m'a amené à développer mon produit, c'est d'avoir pensé « out of the box ». J'aime que la personne soit capable de s'approprier un problème, d'avoir une vision globale pour proposer une solution innovante. En fait, c'est un peu un Mac Gyver que l'on recherche ! » Une personne autonome, débrouillarde et qui suit les règles, donc, mais pas trop...
Comment Wilfried Dron anticipe les carrières dans 10 ans :
Pour lui, difficile d'imaginer un seul métier porteur. Il préfère imaginer une société où tout le monde touche à tout et peut se spécialiser dans plusieurs domaines, notamment grâce aux formations en ligne. « Chacun pourra également changer de métier pour correspondre à ses affinités, car il n'y a rien de pire qu'une personne qui n'est pas heureuse à son travail, même si elle est performante. »
Enfin, le jeune Tristan Gruska a cofondé Fresq (interface en ligne entre les équipes marketing et leurs agences créa pour faciliter tous les processus de production visuelle pour les campagnes publicitaires) avec des amis. Il est actuellement entouré d'une équipe de 5 personnes déjà qu'il cherche à agrandir encore en 2016.
Ce qui compte le plus pour lui :
Ce qui lui importe le plus, ce n'est pas forcément les expériences du candidat, mais plutôt son dynamisme et sa proactivité. La personne qu'il recrutera doit savoir être force de proposition et avoir envie de « défricher plein de chantiers »
La qualité recherchée :
La curiosité ! Mais aussi savoir proposer des idées neuves au reste de l'équipe.
Article proposé par Seekube
Seekube organise plus de 60 forums virtuels de recrutement par an. Son but ? Aider les jeunes à bien commencer leur entrée dans la vie professionnelle !