Sujet 1 - L'impact de l'inconscient sur l'être humain

L'inconscient est différencié de la conscience, l'un relève du domaine du psychique, l'autre est plus réel, il permet de mettre en place une pensée. Néanmoins, les décisions sont souvent dictées par des réflexes inconscients.

Faire la différence entre conscience et inconscience. Définir les deux notions ainsi que celle d'être humain, relier les notions entre elles. Parler des mécanismes inconscients, des théories de Freud sur le sujet, traiter de la spirale sensorielle, de la puissance de l'inconscient sur l'homme. Comment sont déterminées nos décisions, quel rôle joue l'inconscient, quel est l'impact de l'inconscient cognitif ?

Sujet 2 - L'homme est-il déterminé par son inconscient ?

Définir les principales notions, comme la différence entre l'homme et un homme, entre l'inconscience et l'inconscient. Parler tout d'abord de la conscience comme quelque chose de commun et d'essentiel à chaque personne, peu importe son mode de vie ou ses croyances. Parler de la conscience de l'homme comme étant réfléchie, par opposition aux animaux. L'homme est un animal conscient, un animal moral, rationnel, mais aussi social. Parler ensuite du fait que l'homme est le seul à posséder un inconscient, parler de la névrose et de ce qu'elle peut entraîner. Faire le lien entre conscience, inconscient et la civilisation actuelle, du malaise qui existe dans les sociétés actuelles. Enfin, parler l'inconscience comme un moyen potentiel de fuir ses responsabilités.

Sujet 3 - L'homme est-il esclave de son inconscient ?

Les principaux termes sont ceux d'esclave et d'inconscient. Après avoir défini les termes, définir quel serait le statut de l'inconscience ainsi que celui de la conscience. La conscience fait-elle partie de l'être profond de chaque humain ou existe-t-il quelque chose que les hommes ne comprennent pas, mais qui les gouvernent, comme l'inconscient ? D'un autre côté, si l'homme est considéré comme étant un esclave de son inconscient, il ne peut être déclaré totalement responsable de ses actes.

Parler tout d'abord de l'inconscient comme étant quelque chose qui dirige les actes des hommes sans qu'il s'en aperçoive, parler ensuite du fait de la possibilité de se libérer de cet inconscient, et analyser la possibilité que l'inconscient puisse être utilisé pour fuir les peurs liées à la liberté des hommes

Sujet 4 - L'inconscient permet-il de définir l'être humain, au même titre que le conscient ?

Étudier la question posée par le sujet, et ce qu'elle sous-entend, à savoir que la conscience définit l'homme. Il s'agit d'un sujet à traiter selon deux axes, à savoir, l'inconscient permet de définir l'homme et d'un autre côté, il ne le permet pas. Si l'étude permet de démontrer que l'inconscient ne définit pas l'homme, alors la question sous-jacente est de savoir si l'homme est toujours conscient.

Parler de la connaissance du conscient que possèdent les hommes, parce que se poser la question de savoir ce qu'est le conscient, c'est déjà une étape vers son acceptation.

Parler des différents types de conscience, et de tout ce qui permet d'avoir la preuve de son existence, faire le lien avec des événements de la vie comme le coma, la mort, la perte de conscience, les somnolences ou encore plus simplement le sommeil.

Sujet 5 - L'inconscient détermine-t-il les actes de l'homme ?

Les notions présentes sont celles d'inconscient et d'actes, est-il possible d'expliquer les actes d'un homme grâce à son inconscient ? L'inconscient est-il simplement une forme sombre de la conscience qui altère les jugements et qui peut entraîner une conséquence néfaste sur les actes de l'homme ?

Parler de l'inconscience comme quelque chose qui détermine les actes des hommes et de l'inconscience comme quelque chose qui au contraire ne peut être pris en ligne de compte pour justifier les actes.

Parler de la conscience morale de chacun et de la loi puisque ces notions sont indubitablement liées. Comment définir ce qui est appelé l'alibi de l'inconscience, car l'homme est censé être avant toute chose un sujet moral qui est responsable de l'ensemble de ses actes.

Sujet 6 - Quel lien peut-on établir entre courage et inconscience ?

Il est question ici d'établir le lien entre courage et inconscience. En effet, certaines actions dangereuses peuvent relever du courage, mais sont souvent aussi considérées comme étant de l'inconscience par les personnes qui les observent de l'extérieur.

Est-il possible de confondre inconscience et courage ? Si l'on se réfère aux définitions, inconscience est le contraire de la conscience et le courage est indéniablement une qualité. Dans cette optique, n'est-ce pas paradoxal de relier deux notions contraires comme l'inconscience et le courage ? Analyser cette notion de courage et ce qu'elle suppose lorsqu'il s'agit de mettre sa vie en danger par exemple. Le courage est aussi synonyme de choix, de décisions, de mise en danger parfois ou même de souffrance. Indubitablement, il est lié à des situations qui peuvent être dangereuses. Évoquer également Aristote qui évoque la mort et la conscience de celle-ci quand il souhaite définir la notion de courage.

 

Sujet 7 - L'idée d'inconscience exclut-elle celle de liberté ?

Nous parlons ici d'inconscience et de liberté. Si un homme agit inconsciemment, alors est-il pleinement responsable de ses actes, et cela freine-t-il sa liberté mentale et physique ? Le sujet traite de deux idées, avec le verbe exclure qui est défini par « être non compatible avec ».

Parler tout d'abord de l'inconscient et de la liberté comme étant incompatibles. Ensuite, définir plus précisément l'inconscient et la liberté et remettre chaque notion en question, dépasser les idées préconçues. Analyser les récits freudiens, ou encore les écrits de Leibniz, qui évoque entre autres choses les perceptions insensibles.

 

Sujet 8 - L'inconscient est-il lié à la connaissance ?

Dans ce sujet, il s'agit de faire le lien entre inconscient et connaissance, et de savoir à quoi renvoie exactement le concept d'inconscient. En effet, il s'agit de définir quelles sont les informations qui ne peuvent accéder à la conscience, et donc comment il est possible de parvenir à comprendre cet inconscient. Le candidat devra définir les notions, et traiter tout d'abord l'inconscient comme quelque chose qui échappe à la connaissance. Ensuite, il est possible d'analyser l'inconscient comme une force qui peut être comprise, même de manière indirecte. Dans cette partie, analyser l'oeuvre de Nietzsche « Par-delà le bien et le mal ».

Étudier ensuite tous les moyens par lesquels il est possible d'avoir accès à son inconscient que ce soit par le corps et sa façon d'agir comme par le langage.

Sujet 9 - L'inconscient et la notion de responsabilité

Les notions ici sont celles d'inconscient et de responsabilité. À partir du moment où un homme utilise son inconscient pour excuser ses crimes ou plus généralement ses actes, peut-il être qualifié de responsable ? Par ailleurs, si l'homme fait des choses « inconsciemment », peut-il continuer à jouir de sa liberté ?

Définir précisément la notion de responsabilité, car il existe différentes formes de responsabilités, tout comme il existe différentes formes d'actes, répréhensibles ou non. La question est de savoir si le simple fait d'évoquer cette inconscience suffit à décharger l'être humain de sa responsabilité, qu'elle soit morale ou pénale. Si l'on admet qu'il existe un inconscient psychique, alors admet-on pour autant que l'homme puisse être tenu pour non-responsable de ses fautes ?

 

Sujet 10 - L'inconscient est-il un obstacle à la morale ?

La question ici est de savoir jusqu'à quel point l'inconscient et la morale sont liés.

Après avoir défini les deux termes d'inconscient et de morale, parler dans un premier temps de l'inconscient qui peut conduire à l'irresponsabilité, et donc plus probablement à des conséquences immorales. Est-ce que l'inconscient choque la morale puisque par définition, il n'est pas voulu pleinement ? Est-il possible de prendre comme excuse l'inconscient sans pour autant détruire toute forme de moralité ?

Partir sur deux postulats, avec une première partie stipulant que l'inconscient est effectivement un obstacle à la morale, car elle déresponsabilise l'humain. D'un autre côté, l'idée d'inconscient permettrait de mieux comprendre la nature de la morale.

 

L'inconscient est une notion que l'on retrouve fréquemment en philosophie. Elle est un concept à la fois ancien puisque la notion même d'inconscience remonte à l'Antiquité et elle est depuis lors analysée sous toutes ses formes par les philosophes ainsi que par les experts en psychologie et en psychiatrie.