Pauca meae, le Livre IV
Le livre du deuil
L'existence humaine dans tous ses états
Le lyrisme et le romanticisme


Pauca meae, le Livre IV

Le Livre IV est le premier de la deuxième partie de l'ouvrage et occupe une place centrale dans Les Contemplations. Pauca meae est une expression en latin qui peut être traduite par « un peu de mes choses... » ; ici on comprendra « le peu de choses que je peux encore faire pour ma fille », « le peu de choses qu'il reste de ma fille ».

C'est donc tout naturellement que cette expression qui prend possession du titre du Livre IV évoquera le « souvenir » de sa fille. Ce livre s'érigera alors en tant que création poétique pour le souvenir et la mémoire de sa fille disparue.


Le livre du deuil

Le livre IV est considéré comme le livre du deuil.

Il est composé de 17 poèmes :

1. Pure innocence ! Vertu sainte !
2. 15 février 1843
3. Trois ans après
4. Oh ! Je fus comme fou dans le premier moment
5. Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin
6. Quand nous habitions tous ensemble
7. Elle était pâle, et pourtant rose
8. À qui donc sommes-nous ?
9. O souvenirs ! Printemps ! Aurore !
10. Pendant que le marin, qui calcule et qui doute
11. On vit, on parle
12. À quoi songeaient les deux cavaliers dans la forêt
13. Veni, vidi, vixi
14. Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne
15. À Villequier
16. Mors
17. Charles Vacquerie


L'existence humaine dans tous ses états

Pauca meae, le livre du deuil ou encore le livre des souvenirs est, plus largement, le livre de l'existence humaine dans toute sa splendeur et dans tous ses états. En effet, ici, Hugo y raconte tous ses fantômes et toutes ses réalités.

Du rire aux moments les plus funèbres, tout y est. Il s'interroge, il rit et il pleure. Il y a de l'illusion, de l'amour et du désespoir.

Avec ce livre, l'écrivain réussit également le pari d'aborder aussi bien l'individualité de tout un chacun que la sienne. Avec les 17 poèmes que contient le Livre IV, Hugo retrace la vie de l'âme humaine faite de contrastes, à partir d'un fait réel et personnel qui est la mort de sa fille.

Tout au long des poèmes, le lecteur y découvre des musiques différentes qui dessinent un itinéraire spirituel d'un père dans le désarroi. Les questionnements existentiels sont tout à fait louables et pertinents dans des moments comme celui-ci, d'où l'intemporalité de l'ouvrage de Victor Hugo.


Le lyrisme et le romanticisme

Enfin, impossible de lire le Livre IV sans penser aux courants romantiques et au lyrisme qu'Hugo sait si bien manier.


Source : Gallica


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