Biographie

Le père de Jean de la Fontaine s’appelle Charles, il est maître des eaux et forêts. Le poète, issu d’une famille bourgeoise, effectue ses études dans le collège de sa ville natale, et part vivre à Paris en 1641. Il développe rapidement une passion peu commune pour la littérature et la poésie alors que son projet initial était de s’instruire dans le domaine du droit.
Sa mère se nomme Françoise Pidoux. Même si l’on ne retrouve que très peu d’informations sur la vie de cette femme, il n’en reste pas moins qu’elle tient un rôle primordial dans l’éducation et dans les choix littéraires de son fils.

Jean de la Fontaine, au début de sa carrière, écrit des poèmes et des pièces de théâtre. Adonis, son premier recueil, est publié en 1654. En 1684, l’auteur devient officiellement membre de l’Académie française.
De 1668 à 1694, Jean de la Fontaine écrit les fameuses Fables qui lui offrent davantage de succès et surtout, le rendent influent auprès de certaines personnalités. Toutefois, il est à noter que ses écrits peuvent être très satiriques et par conséquent pas toujours bien vu du roi Louis XIV.

Aujourd’hui, on retient du poète ses vers fluides et humoristiques, ainsi que sa capacité à mélanger moralité et humour. Les Fables sont d’ailleurs encore très étudiées, de l’école primaire au lycée.

En 1695, l’auteur est enterré à Paris, dans le célèbre cimetière des Innocents.

L’œuvre majeure de l’auteur a fait de lui un des plus grands poètes français.
Aujourd’hui encore, Jean de la Fontaine est une référence dans le domaine littéraire.

Ses principales oeuvres

Les Fables

Les Fables, écrites entre 1668 et 1694, sont la principale œuvre de l’auteur.
Elles sont divisées en trois recueils différents, le premier en 1668, qui met en avant les six premiers livres avec les plus grandes œuvres connues aujourd’hui, à savoir « Le corbeau et le Renard » ou encore « La cigale et la fourmi ».
Le deuxième recueil se situe en termes de dates entre 1678 et 1679, on retrouve alors des titres comme « Le loup et l’Agneau », ou encore « Le coche et la Mouche ».
Enfin, le troisième recueil, en 1694, qui va intégrer des titres comme « Les deux chèvres » ou encore « Le loup et le renard ».

Poèmes

Des poèmes variés comme Adonis notamment, écrit en 1658. Ce poème s’inspire de la mythologie, et n’a connu qu’un succès mitigé.
Les Amours de Psyché et de Cupidon, en 1669 fait également partie de la collection. Il s’agit de vers eux aussi axés sur la mythologie grecque. Pour écrire ce titre, Jean de la Fontaine s’est largement inspiré de l’œuvre de Lucius Apulée.
Enfin, en termes de poésie, l’auteur publiera également Elégies, qui sont le fruit d’une méditation plus personnelle et plus mélancolique également.

Contes et nouvelles

Des contes et des nouvelles qui ont été publiés en 1665 et pendant quelques années. Ces œuvres s’inspirent de divers récits d’Italie et d’Orient. Contrairement à Elégie, qui a pu montrer un côté assez sombre de l’auteur, ces contes et nouvelles font apparaitre l’artiste sous un jour nouveau, plus léger mais aussi plus libre dans les mœurs.

Le théâtre

Des pièces de théâtre apparaissent également au catalogue de l’auteur.
Parmi elles, des titres comme l’Eunuque en 1654 ou encore Ragotin en 1660.
L’Eunuque est une adaptation de l’œuvre de Terence, il s’agit principalement d’une histoire d’amour. C’est une comédie romantique mais également comique.
Ragotin se situe plutôt parmi les comédies dites « pastorales ». Elle est prise davantage pour un divertissement, avec un thème léger et diverses intrigues amoureuses. D’autres pièces de théâtre ont été écrites par l’auteur, comme Le Florentin, en 1655, qui est elle aussi une comédie. En 1657, La Fontaine met en scène une autre pièce pastorale du nom de Galatée.

Oeuvre épistolaire

Des lettres et épîtres ont également été composées par l’auteur. Il s’agit davantage de réflexions basées sur la société de l’époque, sur la manière de vivre des gens.
Parmi elles, des lettres adressées à son épouse, mais aussi à Madame de la Fayette ou à Molière. Même si elles sont moins réputées que les fables, ces lettres sont plus personnelles, elles permettent de mieux connaitre l’auteur, la manière dont il percevait la société, ainsi que ses sentiments sur divers sujets.