Sujet 1 - Les villes et les campagnes, sont-elles complémentaires ou rivales ?

« Ces espaces relégués constituent un enjeu majeur pour le pays, dont le développement équilibré du territoire ne sera possible qu'à la condition d'une fructueuse complémentarité ville-campagne ».

En effet, certaines campagnes sont délaissées sur le plan économique à cause d'une forte urbanisation ces dernières années. Rendre les campagnes plus compétitives est un enjeu politique auquel il faut s'intéresser.

De plus, des problèmes d'emploi et d'insertion sociale peuvent avoir des caractéristiques rurales et urbaines spécifiques. Cependant, il est évident que ces problèmes sont interdépendants. Par exemple, en Finlande, les conséquences de la toxicomanie sont souvent visibles dans les villes et dans leurs environs qui sont les communautés rurales. C'est un symptôme de l'interrelation entre les problèmes urbains et ruraux auxquels il faut s'attaquer aujourd'hui. Ces problèmes posent la question de savoir comment nous pourrions créer des politiques complémentaires et mesures pratiques de mise en oeuvre pour parvenir à un équilibre entre développement urbain et rural.

Sujet 2 - La ruralité, un avenir incertain ?

Les zones rurales représentent 44% à 80% de chaque pays de l'UE. Ces divers territoires abritent une grande variété de flores et de faunes, une faune merveilleuse et des environnements naturels. Ils fournissent de la nourriture et des ressources qui contribuent à l'emploi, à la croissance et à la prospérité, et aident à préserver le patrimoine culturel. Les zones rurales sont vraiment au coeur de l'Europe. Cependant, celles-ci sont menacées par l'expansion économique et géographique des villes qui couvrent de plus en plus de terrain avec des entreprises de plus en plus grandes. Une responsabilité collective doit faire face à cette expansion urbaine afin d'assurer la vitalité des zones rurales : renforcer les chaînes de valeur rurales et les réseaux de production locaux ; soutenir les jeunes agriculteurs et les femmes dans l'agriculture ; préserver et protéger nos ressources naturelles ; et stimuler l'innovation rurale et la numérisation.

Sujet 3 -  Les entreprises peuvent-elles profiter de la dégradation environnementale pour optimiser leurs stratégies de production ?

La dégradation environnementale et sociale représentera des défis incontournables pour l'entreprise dans les 10 à 20 prochaines années, confirmée par de nombreux travaux scientifiques et soulignée par une mobilisation écologique sans précédent et très médiatisée. Les modèles actuels de croissance des entreprises soutiennent la maximisation des bénéfices à court terme sans prise en compte systématique des externalités négatives, en partie à cause de ces dégradations. Cependant, comme les entreprises ont la capacité d'innover et d'apporter des solutions qui répondent aux besoins sociaux, elles jouent un rôle fondamental dans la transformation environnementale et sociale.

Sujet 4 - La polémique autour des OGM est-elle pour des raisons économiques ou éthiques ?

Les organismes génétiquement modifiés sont à l'origine de grandes divergences d'opinions, conduisant à un manque de consensus parmi les opinions publiques dans divers pays. Les préoccupations concernant leurs risques sanitaires potentiels et les dommages possibles à la biodiversité sont en conflit avec les avantages des organismes génétiquement modifiés. Bien que le public soit très préoccupé par les risques associés à la consommation d'OGM, il existe un consensus scientifique relativement large selon lequel les produits contenant des organismes génétiquement modifiés ne présentent pas un plus grand risque pour la santé que les produits traditionnels. Pourquoi cette polémique scinde-t-elle le monde scientifique en plusieurs parties ? Une divergence éthique ou économique ?


Sujet 5 -  Les métropoles françaises sont-elles mal positionnées géographiquement ou c'est un problème économique qui prive l'expansion de ces dernières ?

Selon les données de l'INSEE, le nombre de citadins en France a augmenté de près de 3,8 millions par rapport à 1990. Cette évolution est attribuée aux métropoles régionales de l'ouest et du sud-ouest. Les villes françaises se faisaient concurrence pour attirer les entreprises et les organisations qui devaient quitter le bassin parisien après une délocalisation et une concentration. Dans ce contexte, Toulouse a pu développer ses industries aéronautique et spatiale. Mais aujourd'hui, les villes françaises doivent faire face à la concurrence des villes européennes, et les villes européennes sont généralement plus fortes et plus efficaces. La faiblesse des villes et régions françaises est un obstacle. Les tentatives de correction du déséquilibre entre Paris et le reste de la France n'ont pas vraiment été couronnées de succès. Plus de 50 ans de délocalisation et d'opérations décentralisées n'ont pas réussi à donner aux villes françaises les caractéristiques européennes. Mauvaise localisation des villes françaises ou impact économique non conséquent ?



Sources : Ville intelligente, Echo des communes, Cairn