Sujet 1 - Le bonheur dépend-il de nous ?
Sujet 2 - Entre la vertu et le bonheur, où se situe l'Homme ?
Sujet 3 - Est-il naturel de vouloir être heureux ?
Sujet 4 - La raison est-elle le chemin du bonheur ?
Sujet 5 - La recherche du bonheur dure-t-elle toute une vie ?
Sujet 1 - Le bonheur dépend-il de nous ?
Il y a une recherche incessante du bonheur qui nous amène à tomber dans une sorte d'obsession, sans savoir exactement ce que c'est que le bonheur ni comment on peut l'avoir. Le bonheur est l'état dans lequel tous les êtres humains aimeraient se trouver. Mais sait-on dans quelle mesure être heureux dépend de soi-même ?
Tout d'abord, pour savoir ce qu'est vraiment le bonheur, il faudrait se poser une question : qu'est-ce que le bonheur pour moi ? La réponse peut être quelque peu complexe et pleine de nuances différentes pour chacun de nous. Ces nuances nous indiquent que le bonheur n'est pas quelque chose qui existe dans les circonstances dans lesquelles nous vivons, mais plutôt quelque chose qui est en nous-mêmes, dans la façon dont nous vivons ces expériences.
John Locke a dit : « Les hommes oublient toujours que le bonheur humain est une disposition de l'esprit et non une condition de circonstances ».
Sujet 2 - Entre la vertu et le bonheur, où se situe l'Homme ?
Comment être heureux ? Quel est le bien propre et spécifique de l'homme ? Comment l'homme devrait-il ordonner sa vie pour atteindre le bonheur ? Qu'est-ce que la vertu et comment est-elle liée au bonheur ? Le bien et l'heureux coïncident-ils dans le vertueux ? Sommes-nous liés par le bonheur ou pouvons-nous vraiment choisir de ne pas être heureux ?
D'après Aristote :
- Le bonheur est ce vers quoi toutes les actions humaines sont dirigées.
- Le bonheur est synonyme de perfection.
- Le bonheur constitue l'activité la plus excellente et la plus élevée de l'être humain.
- Le bonheur est un bien autarcique, il est recherché et vaut pour lui-même et non pour atteindre un autre bien
- Le bonheur doit rendre l'homme bon.
Sujet 3 - Est-il naturel de vouloir être heureux ?
Nous avons parfois l'impression que le bonheur n'est plus un but ou un simple état à jouir, mais plutôt une obligation. Il faut être heureux à tout moment, pour tout et, dans la mesure du possible, faire participer les autres à ce bonheur.
Et si le bonheur n'était pas ce que l'on nous a fait croire ?
Dans le roman Madame Bovary, de Flaubert, l'auteur essaye de nous transmettre un message sur le bonheur au travers du personnage d'Emma, qui veut connaître la signification exacte des mots bonheur, passion et aliénation. Sommes-nous des Emma Bovary ?
Sujet 4 - La raison est-elle le chemin du bonheur ?
La philosophie dit que la raison n'est pas un attribut exclusif du rationalisme. De même, l'empirisme - la théorie « opposée » au rationalisme - ferait usage de la raison. En ce sens, Spinoza est un rationaliste radical, absolu, puisqu'il part de l'idée que, par la raison, l'être humain est capable de comprendre la structure (rationnelle) du monde qui l'entoure.
Ainsi, Spinoza dit que la philosophie n'est rien d'autre que la connaissance divine. C'est le mode suprême de connaissance. Et, c'est là que résident à la fois la liberté et le bonheur que nous recherchons dans la vie.
Sujet 5 - La recherche du bonheur dure-t-elle toute une vie ?
Personne ne naît heureux ou malheureux, il n'y a pas de gène connu pour le bonheur. Ceci n'est pas hérité, il doit être gagné tout au long de la vie.
La prétention d'atteindre le bonheur (une sorte de bien-être subjectif) c'est quelque chose de complexe. Il a été souligné que le bonheur n'est pas une destination, mais plutôt une attitude avec laquelle on voyage dans la vie. En médecine, en termes holistiques, le bonheur serait de vivre en paix, d'un point de vue psychologique, avec nous-mêmes, avec une bonne relation familiale et avec d'autres personnes dans l'environnement où nous vivons, d'être en bonne santé et avoir un bon état physique ; mais, est-ce possible de trouver le bonheur où il ne s'agit que d'un idéal ?
Kant dit que « Le bonheur est un idéal, non de la raison, mais de l'imagination, fondé uniquement sur des principes empiriques ».