C'est l'analyse de la balance des opérations courantes d'un pays qui permettra de savoir où se trouve le point d'équilibre (ou de déséquilibre) de ces échanges. C'est seulement ainsi qu'un pays pourra savoir quelles sont les forces et les faiblesses au niveau du commerce extérieur.

Ces échanges ne cessent pas d'évoluer et de se voir modifiées selon la situation des pays émergents, par exemple. Ainsi, les entreprises qui travaillent aussi bien à niveau mondial qu'à niveau national doivent à chaque fois repenser leurs stratégies et leurs façons de faire.


L'importance des échanges internationaux

Mais sur quoi se basent et se centrent les grandes théories du commerce international ?

- la modélisation du commerce des biens et services, des capitaux et des personnes qu'il existe entre les états.

Parce qu'au fond il s'agit de cela, de ne pas vivre en autarcie. Les pays ne peuvent pas vivre « sans les autres », il est indispensable au développement de chaque région du monde de mettre en place les échanges.

L'Histoire nous rappelle que la première vraie mondialisation est née avec les échanges mis en place à partir de la Révolution industrielle en 1815. C'est après la Seconde guerre mondiale que les échanges et le commerce international sont entrés dans une période de grand essor. Une troisième vague de croissance a été connue vers les années 70 avec les échanges en matière de transport, assurances, banques, etc. C'est aussi à partir de ce moment que le plus grand développement technique des communications a eu lieu, favorisant ainsi davantage d'échanges et de commerce.


La balance des paiements

Comment font les états pour suivre ces échanges et mesurer le commerce international ? La réponse se trouve dans la balance des paiements qui est en réalité un document dans lequel sont notées et suivies toutes les transactions économiques et financières d'un pays avec les autres pays à l'étranger.

Quelles sont les données qui apparaissent dans la balance de paiements ?

- le solde des transactions courantes (dons aux pays en voies de développement, par exemple) ;
- le solde des transactions en capital ;
- le solde invisible représentant les entrées et sorties de devises liées à l'échange de services ;
- le solde des revenus, qui représente les transferts de salaires, de dividendes et d'intérêts.

Enfin, cette balance commerciale doit principalement représenter les importations et les exportations. De même, le solde du compte courant doit être représentatif de la capacité (à recevoir des devises étrangères) et du besoin de financement, c'est-à-dire, la nécessité d'emprunter des devises qui ne sont pas nationales.