60 % des entreprises envisagent de recruter des jeunes diplômés dans les mois à venir

Le baromètre EDHEC, en association avec le site Cadre emploi montre une certaine frilosité des entreprises à l'égard des jeunes diplômés pour sa 21e édition. En effet, l'étude montre que les entreprises sont moins enclines à les recruter dans les mois qui suivent ; elles sont 60 % à envisager un recrutement, cela représente 9 points de moins que le taux mesuré en mai (72 % alors). Si l'on compare à l'an dernier, la proportion est stable, mais il s'agit du niveau le plus faible depuis début 2013.

Un recrutement « en temps réel »

Les entreprises ont modifié leurs comportements de recrutement, autrefois elles recrutaient en septembre et en octobre, aujourd'hui, elles recrutent « en temps réel » selon les besoins tout au long de l'année. Pour les entreprises en finance, les sociétés d'audit et de grande consommation, elles débutent la procédure de recrutement dès le début de l'année afin que toutes les ressources soient parées pour les pics d'activité de fin d'année. Ces recrutements durant l'année sont rendus possibles grâce aux différentes formations personnalisées ; les étudiants ne finissent plus leurs études nécessairement en été.

L'emploi de commercial/business developper aura le vent en poupe

Concernant les profils recherchés, les entreprises qui embauchent des managers uniquement reculent de 40 à 34 %. Celles qui engagent des ingénieurs sont, elles, en hausse, de 22 à 25 %. Les candidats en finance, marketing et communication auront moins de succès auprès des entreprises qu'en commerce, en audit et en logistique achat dans les mois à venir. Le poste de commercial/business developper sera le plus populaire.

Les entreprises envisagent toutes de recruter en France

Elles sont 95 % à déclarer qu'elles ont l'intention de poursuivre leurs relations avec l'enseignement supérieur et toutes envisagent de recruter en France contre 98 % en mai dernier. Celles qui envisagent d'embaucher à l'étranger sont 19 % aujourd'hui (10 % en Europe, 4 % en Amérique, 3 % en Asie et 2 % en Afrique et au Moyen-Orient) contre 45 % en mai dernier.


Sources : Les Échos, Cadre Emploi, Le journal des grandes écoles et universités