Annie Genevard vient d’être nommée ministre de l’Agriculture en septembre 2024. 

Elle est née le 7 septembre 1956 à Audincourt, dans le Doubs, et est initialement professeur de lettres au lycée jusqu’aux années 1990, où elle se consacre exclusivement à la politique. 

Entre 2002 et 2017, elle était maire de Morteau et depuis 2012, elle est députée de la cinquième circonscription du Doubs. 

Sa famille est engagée en politique. Sa mère est Irène Tharin, elle aussi ancienne députée du Doubs. 


Ses rôles 

Aujourd’hui, dans le cadre de ses nouvelles fonctions, elle doit soutenir le secteur agricole et aider à son développement, tout en prêtant une attention particulière à la sécurité alimentaire. La France est réputée pour ses vertus gastronomiques, il s’agit de protéger les intérêts des agriculteurs. Après la crise qui a secoué le pays et plus globalement l’Europe durant cette année 2024, la nouvelle ministre arrive dans un contexte particulièrement difficile, avec des attentes très importantes de la part des agriculteurs mais aussi plus globalement des citoyens. 

Un autre rôle est de surveiller la qualité des produits vendus aux consommateurs, que toutes les normes de garanties soient respectées, afin d’éviter tous scandales sanitaires. 


Il s’agit également de diriger la gestion des ressources dans les forêts. La lutte contre la déforestation prend une place de plus en plus importante dans les objectifs du ministère. 

En outre, il s’agit également de s’occuper des pratiques agricoles et de faire le lien avec la protection de l’environnement. Il est de plus en plus question d’agriculture biologique. 



Les actions notables

Annie Genevard a toujours été très proche des agriculteurs et de leurs demandes. Elle s’est beaucoup battue pour soutenir l’agriculture du Doubs, et plus particulièrement dans le domaine du fromage. Elle défend les agriculteurs, souhaite une plus vive protection face à l’ensemble des règlements présents en Europe, et à tout ce qui touche aux problématiques du climat. 

Elle s’est également battue pour défendre la laïcité et la sécurité dans l’ensemble du pays. Elle a fait partie des Républicains, et est très active sur la question de l’éducation. En tant qu’ancien professeur, elle s’est toujours sentie concernée par les questions relatives à l’enseignement. 

Comme nous l’avons dit plus haut, la ministre a été maire de Morteau pendant de longues années. Elle a ainsi défendu les plus petites communes et les territoires ruraux. 

Enfin, Annie Genevard a défendu le droit des femmes dans le monde complexe de la politique. En effet, la politique a longtemps été majoritairement masculin, et la ministre a toujours voulu aider les femmes à intégrer ce secteur. 


Son orientation politique 

Comme nous l’avons dit plus haut, la ministre de l’Agriculture fait parti du parti Républicain. Elle est réputée pour son soutien aux valeurs traditionnelles. 

Elle défend à ce titre les valeurs laïques et reste conservatrice également sur les problématiques liées à l’immigration. Elle souhaite faire en sorte que toutes les populations puissent s’intégrer sans difficulté. 

Annie Genevard vient d’une région agricole, défendre les agriculteurs et leurs préoccupations est donc pour elle une priorité. Les questionnements liés au climat ont beaucoup d’impact sur le monde agricole, et la ministre souhaite aider les agriculteurs à y faire face de manière plus sereine sur le long terme.

Pour elle, l’économie de marché est importante. La France doit sans cesse se battre pour améliorer de manière significative sa compétitivité. Pour elle, l’offre et la demande doivent agir librement et les prix possèdent un rôle primordial dans l’économie, car ce sont majoritairement eux qui guident les décisions d’achat des consommateurs. 

Enfin, la ministre souhaite une politique de sécurité nationale plus forte, elle souhaite faire entendre la voix des nombreux français qui s’inquiètent beaucoup de la montée de la criminalité sur le territoire et du terrorisme. 


Les attentes des citoyens 

Les attentes sont nombreuses, et surtout en ce qui concerne les agriculteurs. Ces derniers souhaitent obtenir encore plus de soutient de la part de l’Etat afin d’avoir une plus grande protection des structures locales et des prix plus justes pour leur travail. 

Pour un grand nombre de professionnels du milieu agricole, les normes européennes et les différentes réglementations apparaissent comme étant trop complexes et devraient être simplifiées. Pour les agriculteurs, il est donc primordial que la nouvelle ministre parvienne à rendre ces réglementations plus simples, pour éviter qu’elles ne soient considérées comme un frein au travail des agriculteurs et à la compétitivité du secteur dans son ensemble. 

Il y a également des attentes concernant la transition écologique, qui est un point très important pour l’ensemble des politiques. Outre les agriculteurs, ce sont les consommateurs d’une manière générale qui sont de plus en plus concernés par la question écologique. Il y a de nombreuses directives qui sont attendues concernant l’agriculture durable, ainsi que sur la question du changement climatique, qui affecte le secteur agricole. 

Enfin, il est également question de rendre le dialogue social avec les syndicats plus efficace et plus productif. Les citoyens français souhaitent que la nouvelle ministre puisse répondre aux revendications d’une manière plus pertinente. Les agriculteurs veulent que leurs conditions de travail, qui sont très difficiles, ainsi que les questionnements liés aux revenus soient des questionnements prioritaires. Les consommateurs veulent entendre parler d’alimentation plus saine, mais aussi moins chère, tout en prenant en compte la question écologique. 


Conclusion

Le portrait de la nouvelle ministre de l’Agriculture représente donc l’image de quelqu’un proche du secteur agricole, et prête à faire évoluer les choses dans le bon sens. Après les crises qui ont secoué le pays et même l’Europe il y a quelques mois, les attentes restent plus que jamais nombreuses, notamment en ce qui concerne la position renforcée de l’agriculture, une plus grande transition écologique mais aussi un dialogue plus pertinent avec tous les acteurs présents sur le secteur.