Autant de questions que nous nous posons aujourd'hui en plein XXIe siècle. L'Histoire a déjà écrit quelques pages d'un grand livre qui se rédige en même temps que nous vivons. Mais l'Homme veut en savoir plus et surtout, veut essayer de comprendre et de résoudre les énigmes d'une mondialisation qui ne fait qu'augmenter les effets qu'elle a sur les États.

Certes, nous ne sommes pas en mesure d'affirmer que la panique générale se soit installée depuis que la mondialisation s'est montrée de plus en plus puissante, les États continuent à être maîtres de leur régulation et de leurs relations internationales. Cependant, les autorités savent qu'il devient indispensable de se pencher sur le sujet d'une gouvernance mondiale.


Pourquoi la mondialisation a-t-elle pris tellement d'ampleur ?
Les États dans leur forme actuelle sont-ils obsolètes ?
Une refonte des institutions, pour des États qui répondent à la mondialisation


Pourquoi la mondialisation a-t-elle pris tellement d'ampleur ?

La mondialisation n'est qu'une des conséquences directes de la croissance mondiale : croissance au niveau de la population, mais aussi au niveau des progrès techniques et de la liberté en termes de commerce et d'échanges.

La mondialisation ne s'est pas faite en un jour, bien loin de là. Mais si l'on devait donner une date à la mondialisation, on peut dire que les années 1990 sont celles de la montée en puissance de la mondialisation. L'arrivée du XXIe siècle n'a fait que multiplier ses effets et conséquences.


Les États dans leur forme actuelle sont-ils obsolètes ?

Personne ne peut le nier : la forme actuelle des États ne répond plus à la composition mondiale ni aux attentes des citoyens. Les autorités le savent très bien, les États sont en train de perdre en pouvoir, en signification et en capacité à réagir.

Actuellement, la notion de territoire et d'État-nation n'a plus le même sens qu'il y a 60 ans. Les États voient circuler des informations, des marchandises, des finances, des populations aussi... les États, en quelque sorte, ne maîtrisent plus grand chose.

Alors, comment faire ?

Les nouvelles formes de citoyens qui surgissent et s'installent dans ces États « démodés » sont peut-être là pour nous rappeler que la mondialisation demande, de façon de plus en plus urgente, une refonte des institutions politiques, entre autres.


Une refonte des institutions, pour des États qui répondent à la mondialisation

Ainsi, nous assistons à une sorte d'autonomie et d'indépendance de la part des citoyens qui se proclament aujourd'hui écocitoyens, multiculturels, cosmopolites, etc. Mais il n'y a pas que les citoyens qui ont choisi la voie de l'autonomie, les acteurs financiers et économiques font de même : c'est désormais les banques privées sous forme d'oligopole qui décident de nos taux d'intérêt par exemple.

Les États acceptent donc ce transfert de compétences et surtout, s'adaptent à ce nouveau mode de fonctionnement.

Le dernier mot n'a pas encore été dit. Nous sommes dans le vif du sujet, aujourd'hui les États tel que nous les avons toujours connus vivent un moment historique des plus importants. Ils sont en train de décider de leur avenir, de notre avenir et de faire en sorte que la mondialisation soit, somme toute, plus qu'une réinvention de nos modes de vie et de gouvernance.


Sources : Télérama, Sciences humaines, Daniel Martin


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