21 écoles françaises dans le classement des meilleures formations en management
La France a été saluée avec 21 écoles sur 80 dans le classement. Les prestigieuses écoles de management HEC Paris et l'ESSEC sont à la 2e et 3e position derrière l'université suisse Saint-Gall numéro de ce palmarès.
Tandis que certaines écoles françaises reculent dans ce ranking ; l'EM Lyon perd 10 places et se retrouvent à la 30e position, Montpellier Business School perd 9 places et est 36e, d'autres progressent de manière spectaculaire. C'est le cas par exemple de la Rochelle Business School qui gagne 16 places et se positionne 48e de ce classement. L'on note également l'apparition de Masters qui n'ont jamais figuré au classement ; l'Essca School of Management entre à la 51e place, l'EM Normandie à la 69e place et L'ESC Dijon (Burgundy School of Business) à la 76e place.
Le Royaume-Uni a également un bon score avec 13 formations classées dans ce tableau dont la London Business School à la 6e position.
Les critères du classement des meilleures formations en management
Rappelons que ce classement des Masters en management se base sur plusieurs critères parmi lesquels le taux de diplômés embauchés dans les 3 mois, le statut des diplômés trois ans après avoir quitté la formation, la mobilité des diplômés au niveau international, les expériences internationales durant la formation, le pourcentage de doctorants parmi les professeurs, le pourcentage d'étudiants étrangers, le pourcentage de professeurs étrangers, le pourcentage de femmes parmi les professeurs, le pourcentage de femmes dans l'équipe dirigeante, le pourcentage d'étudiantes, etc.
Doit-on choisir une école de management en fonction des classements ?
Ces classements sont certes de bons indicatifs pour connaître la valeur des formations en management, mais il est vivement déconseillé de faire son choix en se laissant guider les yeux fermés par ces palmarès. Les divers journaux à l'origine de ces classements se basent sur des critères différents qu'ils convient d'examiner attentivement avant d'interpréter les résultats. Les mouvements des écoles, vers le haut ou vers le bas de la liste, peuvent s'expliquer par un changement dans le cursus proposé par exemple.
Il est plus judicieux de privilégier l'adéquation entre le projet professionnel et les formations proposées par les écoles, les débouchés, la durée des études, le salaire des diplômés à la sortie des écoles... plutôt que leurs positions dans ces classements. Sans oublier les frais de scolarité, un critère de sélection non négligeable lorsque l'on sait que les business schools ont augmenté leurs frais de scolarité de 11 % en 3 ans. Les élèves doivent aujourd'hui payer plus de 40 000 euros pour intégrer les plus grandes écoles.
Sources : Le Figaro, L'Etudiant, Studyrama