Cette étude, menée auprès de 3 224 étudiants et anciens étudiants de 134 écoles de novembre 2015 à janvier 2016, montre que les jeunes sont à la recherche de sens dans leur vie professionnelle et d'un sentiment d'utilité, plutôt que d'un emploi bien rémunéré et un confort.

L'intérêt du poste et le bien-être priment avant le salaire pour les jeunes

En effet interrogés sur les critères les plus importants à leurs yeux dans le choix de leur futur métier, ils sont 88 % à citer l'intérêt du poste, 84 % le bien-être au travail, 75 % un travail qui soit en phase avec leurs valeurs, 69 % les perspectives d'évolution, contre 46 % qui citent la rémunération, 31 % le temps de travail et 29 % le temps de trajet.

Leur utilité pour la société, source de fierté pour les jeunes

Pour les 2 111 étudiants sondés, ils tireraient une grande fierté si au cours de leur vie ils ont été utiles, notamment à la société (97 %), s'ils ont innové (94 %), s'ils ont permis à d'autres personnes de se développer au niveau professionnel et s'ils ont généré des emplois (88 %). Ils sont 60 % à avoir déclaré que le fait d'être cité dans les médias les rendrait fiers et 53 % pensent que gagner beaucoup d'argent leur donnerait de la fierté.

Ces jeunes montrent un taux d'engagement associatif plus important que l'ensemble de la population puisque plus de la moitié d'entre eux sont engagés dans une association contre 1/3 des Français.

50 % des étudiants sont intéressés par l'économie sociale et solidaire

Les étudiants montrent un engouement pour l'environnement (62 %), les énergies (59 %) et le conseil (47 %). Du côté de l'économie sociale et solidaire, l'environnement et l'éducation sont les causes qui les intéressent le plus (51 % et 50 % respectivement), ils sont 84 % des étudiants à avoir entendu parler de ce secteur, mais seulement 54 % savent vaguement de quoi il s'agit. Ce manque de connaissance constitue le principal frein pour travailler dans ce secteur pour 23 % d'entre eux, devant l'intérêt moindre pour le sujet pour 16 % d'entre eux et le salaire pour 15 % d'entre eux.

Pour les anciens élèves, 2 sur 3 souhaiteraient travailler dans l'économie sociale et solidaire et 96 % en ont déjà entendu parler.

L'étude indique que ce sont les femmes qui connaissent le mieux le secteur de l'économie sociale et solidaire (87 % contre 81 % des hommes). Ce sont également elles qui sont plus intéressées par un emploi dans le secteur (61 % contre 45 % des hommes).

Source : Qu'est-ce que les jeunes des grandes écoles attendent de leur emploi ?