Des avantages
Des inconvénients


Des avantages

16 000 milliards de dollars pour l'exportation de marchandises, 4754 milliards pour l'exportation de services : voici les chiffres du commerce mondial sur la période 2015-2016. Alors que s'approche la fin de la décennie 2010, la mondialisation semble brasser des volumes et des sommes colossales, véhiculées par les possibilités du commerce international. Quelles sont-elles, précisément ?


- Ouverture « globale » des territoires commerciaux : l'ONU reconnaît 194 États dans le monde, ce sont autant de partenaires commerciaux, de marchés, vendeurs ou acheteurs potentiels. Sans compter les collectivités comme les régions, ou les organisations extra-territoriales (Commonwealth, Union européenne...) aptes à traiter en leurs noms propres. Le commerce international aujourd'hui à l'heure de la mondialisation signifie que tout le monde peut faire affaire avec tout le monde.


- Multiplicité des facteurs : avoir une fenêtre ouverte sur chaque État du monde, c'est l'opportunité de jouer sur bien des facteurs. La délocalisation en est un exemple prégnant, augmentant la rentabilité en exploitant une main d'oeuvre, une fiscalité, ou des fournisseurs plus avantageux en termes financiers.

Les devises sont également mises à profit, ayant une incidence nette sur la vitalité d'une entité (une monnaie trop chère peut avoir un impact sur les exportations).


- Mutualisation des risques : par risque, nous entendons là des perspectives aussi bien économiques que politiques. Avoir un partenaire commercial a des vertus politiques pacifiques avec lui, quand l'interconnexion entre la multitude de marchés mondiaux induit une mutualisation financière que les Bourses (CAC 40, NASDAQ...) structurent.


Des inconvénients

Rien n'est parfait, et le moins que l'on puisse dire c'est que le commerce international en temps mondialisé présente des risques et des problèmes au moins aussi importants que ses qualités :


- Concurrence accrue : si le commerce au sens micro-économique peut déjà être régi par une concurrence féroce, le commerce international induit de facto une multitude de concurrents aux pouvoirs, aux qualités et aux stratégies variés. Le résultat en est une toile complexe de laquelle il n'a certainement jamais été aussi difficile de se détacher.


- Inégalités importantes : la théorie de Ricardo basée sur la division internationale du travail est aujourd'hui dépassée, car par exemple un État peut aujourd'hui exporter ce qu'il produit déjà si cela coûte moins cher que s'il le produit elle-même (fruits ou légumes, produits manufacturés...). Le schéma du commerce international n'est plus équilibré ni vertueux, puisque dirigé par les acteurs les plus puissants qui exploitent les entités plus fragiles (ex. : l'exploitation des carburants ou des ressources naturelles sur les continents sud-américains ou africains).

Cet aspect est particulièrement palpable lorsque des sanctions commerciales sont appliquées pour des raisons politiques (USA contre Iran).


- Crises cycliques : l'aspect positif de mutualisation des risques est le côté face d'un risque côté pile : il induit que si une crise grave touche une entité, il peut embarquer tout le système avec lui (faillite de Lehman Brothers). Le commerce international et l'interconnexion appuyée par les marchés boursiers provoquent des secousses majeures à l'image de la crise de 2008, ou celle de 1929, comme il le sera encore dans un système où la crise économique est une valeur structurelle, cyclique.


Sources : Wikipédia, Colpron, WTO, France TV info


Les articles suivants peuvent t'intéresser :

Quels sont les différents types de marché en économie ?
Définition et signification des PDEM
Cours d'économie - Qu'est-ce qu'un agrégat économique ?
Cours d'économie - Peut-on modéliser la croissance économique ?
Comment faire une bonne fiche de révision ?