Histoire de l'Académie française : dates

Depuis sa création en 1634, de nombreux événements ont marqué l’évolution et la progression de cette institution. Au départ, il s’agit simplement d’une réunion composée d’un groupement d’hommes de lettres et divers intellectuels qui discutent de la langue telle qu’elle devrait être parlée. La contribution de Louis XIII arrive en 1635, qui vient officialiser en quelque sorte l’existence et les missions de l’Académie. Il faudra attendre 1638 pour que les plans du premier dictionnaire voient le jour, et c’est Chapelain qui en est à l’origine. Rédigé en premier lieu par Vaugelas, il sera terminé en 1694. En 1986, est publié la neuvième édition du dictionnaire. En 1998, le site internet de l’Académie est ouvert de manière officielle. En 1999, Hélène Carrère d’Encausse sera la première femme à devenir Secrétaire perpétuel. L’Académie recevra un grand nombre de visites tout au long de son existence, des chefs d’États du monde entier, mais aussi des écrivains. La langue Française a en effet connu un grand nombre d’évolutions au fil du temps, avec des mots de la langue courante qui sont progressivement entrés dans l’usage et dans le dictionnaire. En 2011, la création de la rubrique « Dire, ne pas dire », est destinée à répertorier les tics de langages, les habitudes, les fautes qui sont le plus souvent mises en avant dans le français parlé. En 2018, le président Emmanuel Macron est reçu lors de la journée internationale de la Francophonie, le 20 mars. En 2019, le Dictionnaire est présenté sous sa forme numérique. Comme nous l’avons dit plus haut, depuis le 25 septembre 2023, c’est Amin Maalouf qui est secrétaire perpétuel de l’Académie.

Les rôles et missions de l'Académie française

L’Académie française possède à ce jour plusieurs missions, dont la première réside dans la protection de la langue française. Au fil de l’histoire, plusieurs événements ont marqué l’évolution de cette langue, dont l’édit de Villers-Cotterêts, où François Ier décide de remplacer le latin par le français au niveau administratif et judiciaire.
Si le Dictionnaire est le seul ouvrage qui est réellement réalisé par les membres de l’Académie, d’autres entrent en ligne de compte, comme la grammaire, la poétique ou encore la rhétorique. L’objectif est de trouver des moyens cohérents de travailler la langue française, de définir un certain nombre de règles, et de la rendre pure, en établissant une distinction entre les différents niveaux, comme le langage courant, le langage soutenu ou encore l’argot. Beaucoup de simplifications ont été apportées en orthographe et durant les XVIII et XIXe siècles, les éditions du Dictionnaire ont permis de définir la langue d’aujourd’hui.

Les membres de l'Académie

Depuis ses débuts, l’Académie a été composée de nombreuses personnalités. Les membres de cette institution sont souvent qualifiés d’« immortels », en raison de la devise présente sur le sceau « A l’immortalité », qui fait référence à l’immortalité de la langue française.
Nous parlions plus haut des secrétaires perpétuels, ils sont au nombre de 33 depuis les débuts de l’Académie. Parmi eux, d’Alembert, François Andrieux, ou encore Camille Doucet et Jean Mistler.
Avant la Révolution, nous pouvons citer Hercules Vauquelin des Yvetaux, l’abbé Pierre Cally ou encore Henri François Anne de Roussel. Après la Révolution, René Louis Prudhomme, M. Vimont ou M. Lemaitre. Les membres de l’Académie sont issus de plusieurs types de professions. Ce sont des écrivains certes, mais aussi des avocats, juristes, des politiciens, ou encore des professeurs.
En 2023, l’institution compte 35 membres, dont Barbara Cassin, Sylviane Agacinski, Jean Clair, François Cheng, Dominique Fernandez, ou encore Pierre Rosenberg.


Conclusion

L’Académie française est par conséquent depuis des décennies et encore aujourd’hui une des principales institutions du territoire, dont l’objectif est de définir une langue à la fois pure, éloquente et belle. Il est devenu primordial de définir par ailleurs un certain nombre de règles de grammaires, de syntaxes et d’orthographes, qui sont enseignées ensuite dans les établissements scolaires et qui ont pour vocation d’être connues et acceptées de tous. Les publications effectuées paraissent au Journal officiel, l’institution est en outre sous la protection du président de la République. Aujourd’hui, la question se pose de son utilité, car l’institution possède une image qui se veut résolument conservatrice, et même anti progressiste.